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2014-11-06T07:31:51+01:00

Votre ego vous pousse-t-il à l’autodestruction ? (et plus)

Publié par Rosy

C’est aujourd’hui à un mécanisme destructeur et insidieux que je vous propose de réfléchir : l’ego.

 

Fierté déplacée, confiance en soi outrancière, absence de doutes et de remises en cause, l’ego (sur-dimensionné) est l’une des dispositions psychologiques les plus dangereuses quand il s’agit d’atteindre l’objectivité et l’équilibre dans sa vie quotidienne.

 

C’est d’ailleurs souvent ce petit démon cornu qui nous pousse à ne pas nous contenter de nos succès, à refuser la satisfaction personnelle immédiate et à vouloir aller toujours plus loin, parfois trop loin.

 

Comme vous le savez sans doute, l’Homme est guidé par une envie, un besoin de posséder ou d’obtenir ce qui lui semble inatteignable.

 

Cette volonté, incontrôlée, peut nous amener à tout perdre : mise à sac de notre vie sociale, multiplication des conflits, perte de vue de nos objectifs personnels (ceux qui sont à notre portée)…

 

Pourtant, et c’est un fait universellement accepté, la perfection n’est pas de ce monde.

 

Nous avons tous des limites et les ignorer, c’est quelque part s’empêcher d’être heureux.

 

Ce que je vous propose donc à travers cet article, c’est de mettre en avant les indices d’un ego néfaste et trop prononcé, afin de pouvoir en gommer les manifestations comportementales.

C’est parti pour l’analyse !

1. Ego et soif de reconnaissance

 

L’ego, c’est cette force qui nous pousse à vouloir briller, être reconnu, admiré, adulé.

Inéluctablement, une personne guidée par un ego trop fort cherche à s’accomplir à travers le regard des autres.

 

Ce faisant, elle met sa liberté de choix et son libre arbitre de côté, en s’attachant avant tout à satisfaire à une image ou un standard provoquant l’admiration du plus grand nombre.

Mais cela ne reviendrait-il pas à s’éloigner de dispositions psychologiques inhérentes à l’apaisement comme la connaissance de soi, la capacité à assumer la responsabilité de ses actions ou à avoir le courage d’être la personne qui se cache en nous, en dépit des apparences ?

 

Le plus paradoxal, c’est que cette logique va à l’encontre de l’idée d’affirmation personnelle et de la construction d’une identité libérée des jugements d’autrui

 

L’ego est dans ce sens, un véritable frein à l’épanouissement personnel.

2. Ego et refus des limites personnelles

 

L’ego provoquant une fierté exacerbée peut amener à refuser sa propre faiblesse et à s’interdire de demander de l’aide aux autres membres de notre environnement.

 

Comme si cela nous positionnait sous leur domination ou qu’on ne voulait pas partager le crédit d’une réalisation.

 

Un peu ridicule quand on pense que nous vivons dans un monde fait d’interactions et que des notions comme le partage ou le rapprochement intellectuel sont des facteurs favorisant l’apparition du bonheur, non ?

 

L’explication de ce refus de recourir à autrui pour bénéficier d’une quelconque aide réside dans la volonté de succès personnel, mais augmente de fait les chances de voir l’échec se matérialiser.

 

Et si ce dernier doit être relativisé, puisque le cheminement est plus enrichissant que le bénéfice en lui-même, il est à parier que votre ego vous fera penser le contraire.

 

Autant de paradoxes qu’un ego trop présent entraîne et qui pourraient être évités par une simple, mais réelle, introspection.

3. Ego et esprit de compétition

 

L’esprit de compétition est sans doute l’une des plus visibles des manifestations d’un ego qui pousse au toujours mieux, à se comparer aux autres et à considérer la vie comme une gigantesque épreuve sportive de laquelle il faudrait sortir vainqueur.

 

Et là, je sais de quoi je parle… Si je ne pense pas avoir un ego sur-dimensionné je puise une partie de ma motivation dans les challenges, les défis qui se présentent à moi, et tente souvent de « battre la concurrence ».

 

Comme quoi, nous avons tous des faiblesses à corriger !

 

Quoi qu’il en soit, c’est là un bien mauvais réflexe.

 

La seule personne à laquelle vous pouvez vous comparer c’est vous-même. Il y aura toujours quelqu’un de meilleur et de pire. C’est aussi simple que cela.

 

Ne voir la vie que comme une compétition, c’est aussi renier la valeur de vos proches et oublier d’accorder du crédit aux autres membres de votre environnement.

 

4. Ego et sentiment d’insatisfaction

 

Qui dit stimulation perpétuelle, besoin de reconnaissance, envie de se passer du concours d’autrui mais de faire mieux, dit forcement absence de satisfaction et soif du toujours plus, du toujours mieux.

 

Inévitablement un ego prononcé mène donc au tourment, à la sensation de perdre son temps, de ne pas exploiter son potentiel. Bien loin donc de l’apaisement et du contentement.

 

Cette nécessité provoque un état d’esprit tourné vers soi même, érigeant en permanence le conflit interne qui régit votre psychologie comme priorité, comme moyen d’atteindre le bonheur.

 

Le problème, c’est que vous faites fausse route. Ce n’est pas en poursuivant cette escalade vers l’inatteignable que votre quotidien s’améliorera, bien au contraire.

 

Ce sentiment de s’épanouir dans le challenge et la fixation d’objectifs toujours plus élevés ne peut être profitable sur le long terme.

 

L’ego est un moteur d’insatisfaction, vous poussant à fournir toujours plus d’efforts jusqu’à essoufflement et perte de motivation.

 

Cette absence de capacité à jouir du moment présent ne peut donc objectivement concourir à l’établissement d’une psychologie sereine.

5. Ego et besoin de toujours avoir raison

 

C’est ici une autre fonction destructrice de l’ego.

 

Le manque de réalisme et cette volonté de faire mieux que les autres amènent à ne pas considérer comme possible le fait d’avoir tort et à ne pas reconnaître ses erreurs, ce qui pousse à évoluer dans un monde fait d’illusions.

 

Cela nous amène aussi, et c’est malheureux, à parfois devenir une personnalité au caractère toxique pour les autres membres de notre environnement.

 

Persistance et agressivité sont des traits de caractère des personnes guidées par leur ego.

 

Cela peut les amener à aller loin, notamment grâce au développement d’un certain opportunisme, mais rarement tout en haut de l’affiche là où ils pensent pouvoir arriver.

 

Ne pas être capable de reconnaître ses faux pas, c’est s’interdire d’évoluer, de tirer les conséquences de ses échecs et se refuser la capacité d’analyser ses progrès au quotidien.

 

C’est en fait s’enfermer dans une subjectivité destructrice.

 

Si l’une ou plusieurs de ces descriptions vous correspondent, c’est sans doute que votre ego domine encore votre psychologie.

 

Le problème, c’est que cela pousse à une certaine tendance à l’égocentrisme, à penser que le monde entier vous en veut et à ne pas reconnaître le tort que vous causez tout autour de vous.

 

La solution? Une prise de conscience qui favorise l’objectivité !

 

Alors, qu’en est-il dans votre cas?

 

Source  :

https://www.reussitepersonnelle.com/

 

En lien avec (sur ce blog)

 

http://pensees.positives.over-blog.com/article-l-ego-spirituel-par-eckhart-tolle-112435908.html

 

Autres 

 

Dialogue avec Lama Denis Teundroup et Arnaud Desjardins

Faut-il éliminer l'ego?

 

Q: La notion d'ego me semble très difficile à comprendre.

 

LAMA DENIS TEUNDROUP. Dans le langage contemporain de la spiritualité, on parle énormément d'ego, ce qui est certainement important car l'ego est au coeur du problème. Mais on voit fréquemment l'ego devenir le mauvais, le vilain et, avec quelques tendances culturelles, on irait même jusqu'à dire le démon, ce qui sans être tout à fait inexact amène cependant d'énormes difficultés dans la relation que l'on entretient à soi-même. S'identifiant à l'ego, on devient le mauvais, le vilain et, dans cette relation à soi-même, se développe alors une approche qui a facilement tendance à devenir dépréciative et autoagressive. On réprime l'ego sans se rendre compte que celui qui réprime est précisément l'ego. On arrive à cette situation paradoxale que la répression de l'ego entretient l'ego et qu'une certaine forme de lutte anti-égotique nourrit le problème contre lequel on souhaite justement lutter. Ce qui suggère que la lutte et la répression (comme dans beaucoup d'autres cas!) ne sont pas la bonne méthode et que, dans le travail avec soi, il est nécessaire de dépasser cette approche répressive et de développer une attitude de douceur et d'acceptation. Mais cette douceur, cette acceptation ne sont pas du tout une attitude de permissivité, de laxisme complaisant où l'on s'autoriserait tout ce qui se présente sans discernement.

 

D'une façon générale, ce problème de l'ego existe en Orient comme en Occident. Néanmoins, il s'avère beaucoup plus précis et fort dans le contexte occidental. Cela peut s'expliquer par l'exacerbation de l'ego, l'attitude de compétitivité intense qui règne en Occident mais aussi par notre héritage culturel et traditionnel. En effet, notre passé est imprégné de culture chrétienne avec tout ce que celle-ci a tendance à véhiculer comme dénégation de soi sous une forme dépréciative, auto-agressive et à la limite mortifiante.

 

La suite :

http://nondualite.free.fr/c_ego.htm

 

Comment fonctionne l'ego ?

par Lama Denys Teundroup

 

L'ego est notre fonctionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance. Le comprendre, c'est la clé d'une approche spirituelle !
 

Lama Denys Teundroup est un instructeur bouddhiste français et il dirige le centre d'études bouddhiques Karma Ling ( près de Grenoble). Se fondant sur le Dharma du Bouddha il nous explique les fondements de l'ego et les méthodes qui peuvent nous en libérer sans violence.

 

L'ego est le " moi je ", ce sentiment d'exister comme un individu indépendant avec les relations qui dérivent de cette impression.
 

L'expérience d'ego est de vivre toute perception par rapport à cet objet observateur-sujet.
 

L'ego a une appétence fondamentale : un désir d'existence et de plaisir, qui se traduit en pulsions de possession, de rejet et d'indifférence. Ce fonctionnement se manifeste ainsi par des attitudes passionnelles d'attraction, de répulsion ou d'indifférence, développées face aux personnes, aux choses, ou aux situations auxquelles l'ego est confronté : " je " veux ce qui est bon, " je " ne veux pas ce qui est mauvais, " je " ne veut pas être exposé à ce qui m'est indifférent. Ces appétits de l'ego le font s'engager dans toutes sortes de lutte pour obtenir ce qui lui est agréable et éviter ce qui lui est désagréable.
 

Malheureusement et paradoxalement, au lieu d'aboutir à ses fins, sa lutte lui crée des désagréments, conditionnements et souffrances ! Ce fonctionnement de l'ego est notre conditionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance.

 

La suite

http://www.meditationfrance.com/spirituel/ego.htm

 

Test : Avez-vous un ego démesuré ?

S’aimer trop, ou pas assez… La place prise par notre ego est toujours un révélateur du degré d’estime de soi. Et vous, où en êtes-vous avec votre petite – ou grande – personne ? Ce test vous aidera à mesurer la taille de votre ego et à rétablir l’équilibre s’il le faut.

 

suite

http://test.psychologies.com/avez-vous-un-ego-demesure

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commentaires
D
L'emprise du psychisme sur le physique en nous est l'outil de destruction le plus redoutable. C'est pour cela que l'ego nous est fatal comme vous l'avez bien expliqué dans cet article.
Répondre
R
Merci pour le commentaire. <br /> Je ne vois que maintenant, désolée <br /> Belle journée <br /> Coeurdialement <br /> Roselyne

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