Ceux qui ne savent pas pleurer de tout leur cœur, ne savent pas rire non plus ...

Nous connaissons toutes des personnes qui vivent en marge de la vie.

Elles ne semblent pas participer à l'activité autour d'elles, comme si une paroi de verre les séparait de nous.

Et il y a des moments où nous rejoignons les personnes qui se tiennent seules, à l'écart de la vivacité de la vie . Les peurs éloignent les gens, particulièrement la peur de lâcher prise, sur le moi vulnérable, et de participer aux émotions du moment

Pour récolter pleinement la moisson de la vie , il faut risquer de s'exposer totalement les unes aux autres et à l'expérience passagère.

Une participation entière au flux et au reflux de la vie suscitera les larmes qui accompagnent à la fois la Douleur et la Joie de vivre. Elle apportera aussi les fruits du rire.

Tant les rires que les larmes nous purifient. Tous deux signifient la fin d'une expérience. Ils permettent de lâcher prise.

Et il faut lâcher prise sur la douleur, comme sur la joie, pour nous préparer à la prochaine bénédiction que nous réserve la vie.

Lorsque nous demeurons à l'écart, lorsque nous retenons nos larmes ou notre rire, nous nous privons des richesses de la vie.

Il faut vivre pleinement une expérience pour apprendre tout ce qu'elle a à nous enseigner, puis nous en libérer …

Les expériences passées restent en moi, jusqu'à ce que j'ai pleuré pleinement ce qui devait être pleuré, ou ri de celles qui méritent une touche légère.

Le présent est déformé quand le passé ombrage !

(Chaque jour un nouveau départ)

Méditation quotidienne à l'usage des femmes.