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2012-09-29T18:12:00+02:00

Le principe d’acceptation de sa vulnérabilité - Ose ton émotion

Publié par Rosy
       
 
Hommage à la Mère Eternelle.
 
Vidéo dédiée à la Déesse et à l'Ancienne Religion, à son histoire, et à son pouvoir.
 
Musique : The Mystic Dream - Loreena McKennitt
(musique du film "Les Brumes d'Avalon")
 
A la mémoire de Marion Zimmer Bradley, que ses lignes puissent encore enchanter de nombreuses âmes.
 
[Tous droits réservés à Loreena McKennitt pour la musique]
 
 
Source de l'image
 
 
« Les principes du féminin sont innombrables : ‘l’intériorité, la profondeur, la douceur, la lenteur, la spiritualité, la confiance, l’optimisme, le lâcher-prise, l’intuition et même, au risque de vous choquer… la soumission ».
 
Mais commençons par le commencement : le premier pas à faire est celui d’accepter la passivité.
     
Nous femmes aujourd’hui, faisons, au travail, à la maison, entre amis, …nous faisons.
Accepter de s'arrêter, d'intérioriser, de prendre le temps de laisser venir nos ressentis nous aidera à émerger de cette impulsivité qui nous conduit souvent à heurter l’autre « sans avoir voulu le contrarier », à nous déstabiliser nous-mêmes.
     
Nous retrouverons cette même attitude au niveau de la parole. Choisir de ne pas répliquer, face à l’agression, c’est renvoyer à l’autre le miroir de sa propre agressivité.
Comme nous l’avons vu dans les accords toltèques, ne pas répondre à l’agression, et cela demande en fait beaucoup d’énergie, c’est se conforter dans sa propre sérénité !
 
Nous sommes là sur un des premiers principes fondamentaux, qui peuvent nous conduire à générer des relations pacifistes, en tous cas moins guerrières.
 
Au cœur d’un cercle de femmes, ce temps d’arrêt nous permettra de rentrer plus confortablement dans le groupe, de l’observer, de l’appréhender, d’y trouver notre place. On pourrait dire que la femme parle parcequ'elle se sent consciemment ou inconsciemment vulnérable. Mais elle ne peut, elle n’ose pas afficher cette vulnérabilité.
     
Et si sa vulnérabilité physique est évidente par rapport à la force masculine, l’autre, la vulnérabilité intérieure existe aussi, tributaire d’un environnement qui n’est pas toujours favorable.
 
On peut cependant observer que « de reconnaître ses limites, de se connecter à la réalité, de la voir telle qu’elle est, cela nous donne de la force.
Nous pouvons nous appuyer sur notre vulnérabilité, chercher appui et soutien autour de nous et savoir que c’est légitime »
 
Et c’est parce que nous affichons avec humilité cette vulnérabilité, que nous créons un espace de négociations possible, où l’esprit de supériorité et donc de recherche de domination de l’autre, disparaît. Oser la vulnérabilité, c’est démontrer la force qui est en soi, celle qui ne se soumet pas à la peur.

♥♥♥
     
Il est fréquent d’entendre que les hommes fonctionnent avec leur système mental et que les femmes sont des « pleureuses ».
     
Toute notre culture est inscrite dans cette différence : on apprend aux garçons qu’il ne faut pas pleurer. Mais les filles peuvent le faire
     
Or cette notion de ressenti émotionnel est extrêmement importante pour avancer. Accepter ses émotions, accepter de les dire est surement le premier pas qui conduit à un autre dialogue qu’un dialogue mental, qui, lui, masque les émotions , et construit ainsi une agressivité sous-jacente.
 
Oser l’émotion, c’est être authentique, être vrai.
 
C’est la porte ouverte à toutes les négociations. C’est créer le lien qui structure.
 
Les Cercles de femmes sont des espaces où il est souhaitable que toutes les émotions puissent s’exprimer pour voir se créer ce lien qui donnera au cercle toute son efficacité. Nous commençons à entrer là dans la notion de communication non violente.
« Nous ne pouvons changer le monde que si nous changeons nous-mêmes et cela commence par notre langage. »
     
La violence, elle, utilise les ressorts de la culpabilité, de la punition, du devoir. Toute notre éducation est basée sur la construction de la violence : la compétition, le succès, la domination de l’homme par l’homme.
     
Nous entendons toute notre enfance le langage du « Chacal » celui de la peur, de la honte, de la culpabilité.
 
A opposer au langage de la « girafe », qui est celui de la communication non violente, du langage du cœur, et qui conduit à faire dire aux autres leurs sentiments et leurs besoins, ouvrant ainsi les portes à un dialogue possible.
 
Et ce dialogue se construit selon la encore des principes que l’on rencontre dans le premier accord toltèque : « marche ta parole » nous dit Don Miguel RUIZ. Décris avec précision l’évènement, sans porter de jugement de valeur ; Donne ton émotion, ton ressenti, en précisant le manque qui est touché ; et fais une demande concrète, sous forme de question.
 
Marschall Rosemberg précise que les trois mots de la conciliation sont « Bonjour, merci et s’il vous plait » !
 
Source
 
  
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