Sur ce site il y a pleins d'articles très intéressants :
Concernant l'enfant intérieur : http://www.spirit-science.fr/doc_psycho/Enfant.html
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Extrait : (qui me parle, je suis un être humains, pas parfait ! hélas)
En découvrant les besoins de notre Enfant, il est fréquent que nous en éprouvions de la honte et que nous hésitions à prendre soin de lui. Nous nous sentons égoïstes ou ridicules. Mais interrogez-vous: qui, en nous, nous suggère cette honte et cherche à nous détourner de l'Enfant? Nous reconnaissons la voix de notre Juge qui ne veut pas être mis à l'écart. Il demande d'obéir à ses règles de convenance et de ne pas écouter l'Enfant qu'il juge inconvenant. La troisième étape de la résurrection de notre Moi véritable est de cesser d'écouter les injonctions de ce Juge et des autres sous-personnalités issues du système de croyances.
Nos représentations et croyances ont été forgées dans un contexte particulier du passé et ne sont plus adéquates. Si par le passé, il était légitime de demander à nos parents de nous procurer de la sécurité et de l'attention, ce n'est plus possible. Demander à l'autre de nous donner le bonheur est inaccessible. Penser que l'autre peut nous le donner, penser que nous devons le donner à l'autre sont des croyances qui créent ce qu'on appelle en psychologie la co-dépendance. C'est seulement nous-mêmes qui pouvons créer notre bonheur, en abandonnant ces croyances et en écoutant notre Enfant de Vie.
Observez vos fonctionnements et détectez les croyances qui les sous-tendent. Cela vous permettra de vous distancer d'elles, puis de les transformer. Le facteur de transformation le plus puissant est de cesser de vous juger, même si vous sentez que vous n'êtes pas parfait. Chaque fois que nous éprouvons de la honte, du remords, du regret, que nous nous trouvons stupides, trop ceci ou pas assez cela, nous nous jugeons. Autrement dit nous estimons que nous aurions dû être autrement. Chaque fois que vous hésitez à reconnaitre votre besoin intérieur, chaque fois que vous en avez honte, demandez-vous quelle est la croyance qui se profile derrière cette hésitation et vous dicte qu'il ne faut pas vous occuper de votre Enfant.
Lorsque nous découvrons toutes nos croyances, il se peut que nous soyons affolés et nous avons tendance à trouver que notre Juge est mauvais et détestable. C'est encore un jugement basé sur une croyance. Comme pour les émotions négatives, la solution n'est pas de rabrouer le Juge, cela renforcerait les conflits et les coupures intérieures. Le Juge a été d'un grand secours pour notre survie en son temps. Nous pouvons le remercier, lui dire qu'il a terminé son service, l'inviter à partir ou à se mettre au service de notre Enfant, comme un domestique qui ne nous est plus utile.
Cesser de se juger, c'est accepter totalement d'être ce que nous sommes et ce que nous avons été. Une autre façon de le dire, c'est d'être tolérant, indulgent pour notre Enfant.
Attention, cela ne signifie pas que nous devons rester complaisants avec nos dysfonctionnements. Il est bien sûr indispensable d'avoir un idéal de croissance et de perfectionnement. Mais nous nous rendons compte que nos prétendues "fautes" ne sont que le fruit de l'ignorance. Nous comprenons que nous n'avons pas fait de "bêtises". Nous expérimentons avec notre conscience du moment. Nous faisons pour le mieux avec ce que nous sommes, nous tâtonnons, nous sommes en apprentissage.
Chaque expérience, chaque vécu fait évoluer un peu plus notre conscience, et peu à peu nous nous développons, même si c'est par des chemins quelquefois bizarres.
Lorsque l'enfant perdu de la rue se met en colère, ou casse quelque chose, nous reconnaissons là le symptôme de sa souffrance et nous avons de la compassion. Lorsqu'il est de bonne volonté mais se trouve incapable de nous dire ses émotions ou ses besoins, ou de faire ce que nous lui suggérons, nous lui pardonnons sa maladresse, car nous savons qu'il est en devenir. Faites de même avec votre Enfant, avec vous-même. Soyez bienveillant avec vous-même, soyez indulgent. Nos parties ombrageuses telles que le Juge et d'autres sous-personnalités ressemblent à des enfants mal-aimés, coupés de l'amour et de la lumière. Ils ont besoin d'être pardonnés.
Le pardon, c'est cesser de se juger. Ce n'est pas oublier nos fautes ou passer par dessus, c'est réaliser profondément qu'il n'y a pas eu de fautes. C'est être bienveillant, avoir de la compassion. C'est s'aimer soi-même. En nous pardonnant, nous reconnaissons que nous sommes quelqu'un d'estimable qui mérite l'amour et la joie. Donnons-nous cet amour.
Je prends soin de mon Enfant de Vie
Dans les étapes précédentes, nous avons essentiellement porté notre attention sur notre Enfant blessé. Dans la quatrième étape, nous allons nous occuper de notre Enfant Libre, l'aider à prendre sa place et l'encourager à manifester sa joie de vivre.
C'est par le malaise que nous avons été conduits vers notre Enfant blessé et abandonné. C'est en repérant nos moments de bonheur que nous reconnaitrons notre Enfant Libre. Chaque fois que nous sommes alignés avec notre Enfant Libre, nous éprouvons de la joie. Elle peut prendre diverses formes: paix, satisfaction, bonheur tranquille, enthousiasme, pétillement, sensation d'expansion. Chacun d'entre nous a eu l'occasion de vivre de tels moments, même si cela a été très fugitif. Nous avons tendance à les oublier, cependant un peu d'introspection et d'attention va les faire ressurgir.
Faites le catalogue de ce qui vous fait du bien. Rappelez-vous les moments où vous avez ressenti du plaisir de vivre, où vous avez oublié vos conditions de vie. En analysant quels étaient les ingrédients de ce moment de joie, vous saurez ce que demande votre Enfant de Vie. Cela peut être quelque chose de très simple. Vous pouvez vous souvenir de moments de bonheur de votre vie présente, ou des moments de votre passé, de votre enfance. Prenez le temps de vous arrêter sur ces souvenirs, pour les ancrer et les nourrir.
Bernard: C'est quand je suis dans la nature. J'ai un jardin chez moi, et je cultive des palmiers; j'aime le moment où l'arbre fructifie. Et ça se voit dans le ton qu'il prend pour le raconter. Il s'anime, devient vivant et pétillant.
Lorsque vous avez repéré les circonstances où vous êtes bien, demandez-vous quelle part vous leur accordez dans votre vie actuelle. Puis-je consacrer plus de temps pour nourrir mon Enfant? Qu'est-ce qui me fait du bien? Écouter de la musique, me promener dans le bois, dessiner, bricoler, escalader, rendre visite à un ou une ami(e), recevoir un massage. Reconnaissez le plaisir qui est associé à cette activité. Il n'y a pas forcément besoin de lui accorder beaucoup de temps. Le plus important est d'y apporter de l'attention, même si c'est bref.
Il se peut que le Juge pointe son nez en vous suggérant qu'en vous occupant de vous, vous êtes égoïste. Sachez que ce n'est pas de l'égoïsme. C'est être attentif à votre Enfant de Vie. Vous avez le choix entre vous nier pour répondre aux demandes des autres en restant malheureux, ou être juste avec vous pour vous épanouir et être capable de rayonner paix et amour autour de vous. L'idée importante est qu'au lieu d'aller chercher à l'extérieur quelqu'un qui nourrisse votre Enfant, vous avez la possibilité, au moyen de votre Présence Aimante, de le nourrir vous-même. Ceci n'entraine pas que vous vous trouverez seul, mais au contraire que vous attirerez de plus en plus de personnes aimantes dans votre entourage. Écartez la croyance que les gens qui vous aiment sont là pour répondre à vos besoins, mais acceptez leurs dons avec joie.
Vous pouvez aussi intensifier ce processus par des techniques thérapeutiques spécifiques qui visent à renforcer l'Enfant de Vie dans sa vitalité, dissoudre les blessures de l'Enfant blessé et les cuirasses musculaires correspondantes. Par exemple des visualisations ou des massages et exercices corporels en psychologie biodynamique. D'autres pratiques sont citées ci-dessous.
Vous avez consolé l'Enfant en vous, il se sent reconnu et aimé. Ses pleurs ont séché. Que fait un enfant réel dans ce cas? Il ne pense plus à son passé douloureux. Il manifeste sa joie et a envie d'aller participer aux jeux des autres. Il ne cherche pas à contrôler son comportement en fonction de règles de bienséances. Il est créatif et s'exprime sans honte, sans jugement. Autorisez votre Enfant Libre à se manifester de la même façon. Laissez-le exprimer sa joie de vivre.
Soyez avides de tout comme un enfant, soyez avides de Dieu comme un enfant. Ayez l'audace de croire que le monde vous appartient comme un enfant. Ayez l'audace de croire que l'amour est votre dû et aimez comme un enfant en vous laissant bercer le cœur confiant dans les bras de Dieu en toute innocence. (Ouellet et DeLadurantaye)
Lorsque nous laissons libre cours à notre Enfant de Vie, nous sommes spontanés, nous nous trouvons très légers et à l'aise dans notre façon d'être, nous avons envie de chanter et danser. L'expression spontanée comporte plusieurs volets: laisser s'exprimer notre émotion de joie ou de peine; laisser s'exprimer notre comportement spontané tel que chanter ou sauter si nous en avons envie; oser être sensoriel et sensuel. Et aussi, laisser émerger en nous nos possibilités créatrices, en art, en écriture, en bricolage, en jardinage, ou encore en favorisant des rencontres, des groupes de personnes, etc.
Certaines des personnes qui cherchent à favoriser leur Enfant Libre disent (pour la plupart des hommes): je n'arrive pas à exprimer mon émotion, je ne peux pas pleurer. Un tel désir est encore dans le vouloir, vouloir être quelqu'un d'autre. "Je veux pleurer", c'est comme "je ne veux pas pleurer". C'est l'opposé de l'accueil de ce qui est. Par exemple, si vous sentez une bouffée de chagrin en vous et que vous avez envie de pleurer, peu importe si vos pleurs sont exprimées ou non du moment que vous avez senti le chagrin en vous. Cela suffit pour entendre l'Enfant Intérieur et comprendre son message. L'expression viendra plus tard de façon naturelle.
Lâcher-prise et confiance
Le perspective de lâcher le Comédien et de donner place à l'Enfant Libre fait surgir une nouvelle crainte, celle de l'inconnu. Nos croyances nous avaient permis de mettre en place un système de points de repère bien établis qui semblaient nous apporter la sécurité: la famille, le métier, la sécurité sociale, la maison, etc. Où nous mène notre nouveau guide, l'Enfant libre? Ne risquons-nous pas d'aller dans des voies absurdes, folles, et de nous perdre?
Or, une réflexion succincte révèle que la sécurité des croyances est à la fois illusoire et enfermante. Notre patrimoine peut nous être enlevé et les structures sociales et familiales peuvent s'écrouler. A l'inverse, suivre l'appel de son Enfant, c'est lâcher le bord de la piscine ou de la rive et se laisser emporter par le courant de notre énergie de Vie. Mais où? Peut-être est-ce le vide, peut-être est-ce un piège, peut-être allons-nous tout perdre ou nous noyer? Notre plus grande peur est d'être séparé, de ne plus être aimé.
Aussi, lâcher le Comédien, la Personnalité, c'est ce qu'on appelle le lâcher-prise et c'est un des passages les plus délicats, une expérience majeure. C'est au prix du lâcher-prise que nous découvrons la force du courant de vie, et que bien loin de rencontrer le vide, nous ouvrons la porte à une plus grande puissance de nous-même, à une autre dimension. C'est un acte de confiance, de foi en la Vie. Cette foi peut-être encouragée, car d'autres en ont fait l'expérience et nous la rapportent, de la même façon qu'un voyageur nous rapporte ses récits de voyages.
Une autre dimension, une grande puissance, de quoi parle-t-on? Posons la question autrement. Nous avons expérimenté l'appel de l'Enfant Intérieur. Qu'est-ce que cet appel de la Vie? Pourquoi nous sentons-nous vrais dans certains actes et pas dans d'autres? Qu'est-ce donc que ce moi véritable? Appelons-le le SOI supérieur ou l'ÂME. L'Âme est l'un de ces corps subtils vibratoires dont nous sommes constitués (voir article Chakras et corps énergétiques). Elle fonctionne comme un code, un programme d'identité profond en nous (voir Recommandations à l'humanité) qui nous conduit au long de notre vie et nous met en face d'expériences possibles en vue de notre réalisation la plus élevée. Mais elle n'impose rien, nous avons toujours le libre choix, c'est la loi de la condition humaine. L'Enfant Intérieur est l'ambassadeur, le porte-parole de l'Âme.
Ouvrez-vous pour recevoir l'amour de l'âme aussi souvent que vous pourrez y penser. Votre âme sait que vous êtes un être magnifique et merveilleux. Elle aime votre humanité et votre divinité. Elle est incapable de vous juger, d'être fâchée, déçue ou en colère à votre égard. Elle se réjouit chaque fois que vous vous aimez, sachant qu'en vous aimant et en vous respectant vous-même, vous vous rapprochez d'elle. Votre âme vous aime et vous accepte inconditionnellement. (Choisir l'amour, Sanaya Roman. Ronan Denniel éditeur
Cet article se prolonge naturellement dans le suivant, en approfondissant la connexion avec le SOI et son développement:
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Spiritualité et développement personnel. La spiritualité n'est pas un système religieux ou une philosophie culturelle. Elle est une fonction naturelle vivante de l'être humain. Elle est indépendante de toute croyance, religion ou dogme. Elle consiste à reconnaitre l'existence de notre Moi véritable, de notre ESSENCE, et à apprendre à nous laisser guider par elle. C'est donc la découverte d'une autre dimension de nous-mêmes, une partie lumineuse, puissante et grandiose, qui ne demande qu'à être développée par l'expérience. Lorsque nous sommes en connexion avec elle, elle transforme notre état intérieur qui se caractérise alors par la joie et la liberté. Elle transforme aussi nos sensations corporelles, car elle agit comme une Source d'énergie et élève notre état vibratoire. Nous sommes invités à réaliser cet état en observant les jeux de l'égo, ses résistances, et en cultivant la confiance et le lâcher-prise. Des clés pratiques telles que l'observation de nos sentiments et la méditation sont suggérées.
En savoir plus
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J'invite la lumière en moi. Cette visualisation ou méditation guidée est extrêmement simple. Elle consiste à imaginer qu'on absorbe la lumière et qu'on la répand en soi, vers son enfant intérieur. Vous pourrez la pratiquer allongé, assis, debout. En mémorisant l'enchainement, vous pouvez la réinventer pour vous, et la pratiquer n'importe où, y compris dans les transports en commun. Sa durée peut varier de quelques secondes à quelques minutes ou une heure: le temps que vous voudrez consacrer à suivre votre respiration.
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Ma vie est le miroir de mes pensées et de mes sentiments. Le pouvoir de l'intention consciente et des pensées inconscientes. Les circonstances de notre vie ne se produisent pas par hasard. Elles sont la projection manifestée de nos pensées, le plus souvent à notre insu. Des observations scientifiques multiples confirment l'influence de la pensée sur la matière au niveau atomique. Toutefois, la manifestation de nos pensées dans la matière est commandée par l'impact émotionnel que ces pensées exercent sur nous. Les émotions agissent comme de puissants aimants. En étudiant attentivement et en comprenant ce processus, nous pouvons examiner nos conditions de vie douloureuses pour mettre à jour les pensées et les sentiments négatifs inconscients qui les sous-tendent. Nous pouvons alors les transformer et créer une vie qui soit à l'image de nos aspirations les plus élevées. Enfin, munis de cet outil de transformation, élargissant notre vision, nous pouvons participer à l'établissement de la paix et de l'harmonie sur la Terre. Il est urgent de le faire.
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Le pouvoir de l'imaginaire. L'imaginaire est une force agissante puissante. L'exploration de notre univers intérieur permet à la fois de révéler nos mécanismes émotionnels et mentaux et de les transformer. Deux exemples sont donnés, l'un pour se libérer de ses émotions négatives, l'autre pour apporter la paix et l'harmonie sur la Terre. L'imaginaire, loin d'être une "illusion", nous montre d'autres niveaux de réalité, d'autres dimensions de l'être humain.
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Hommes et femmes. Les relations de couple sont souvent dénaturées par des conflits, des difficultés de communication et des différences d'opinion. Ces comportements sont-ils génétiquement programmés? Non. Ils sont le résultat d'une éducation enfermante et d'une ignorance de notre nature profonde. Une observation authentique et honnête de soi nous révèle que chaque homme et chaque femme possède aussi bien les qualités masculines que féminines, qui demandent à être reconnues, acceptées et développées. C'est en faisant la paix intérieure entre notre masculin et notre féminin que nous pouvons établir des relations harmonieuses, d'abord avec soi-même et ensuite avec les autres. C'est alors que la vie de couple, et la Vie elle-même, nous offrent le meilleur.
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Psychologie biodynamique. La Psychologie Biodynamique, développée par la psychologue et physiothérapeute Gerda BOYESEN, étudie et traite les processus psychologiques dans le contexte de l'ensemble des processus de la vie d'une personne.
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Se mettre à nu. Nombreux sont celles ou ceux qui éprouvent des difficultés à se dénuder en présence d'autres personnes. La seule raison à cette gêne semble être la culpabilité qui a été inculquée par une éducation contraignante qui considère le corps et les parties sexuelles comme quelque chose de honteux.
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Or, la nudité apporte bien des bienfaits physiques et psychologiques. C'est un excellent apprentissage en vue de se libérer de la honte, savourer des plaisirs simples, trouver plus d'authenticité dans la relation aux autres, développer le respect et la bienveillance envers les autres. C'est également un sédatif à la violence sexuelle. Les mouvements naturistes ont été des pionniers dans cette expérience harmonisante et libératrice.
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Recommandations à l'humanité. Nous sommes une âme, issue de la Source d'Energie, qui est venue faire l'expérience de la densité terrienne. Dans ce but, l'âme s'habille des corps physique et subtils. Les expériences que nous vivons dans de multiples vies ont pour but de nous conduire à la plénitude de l'âme. Toutefois, l'âme est dotée du libre arbitre. Il est urgent que chacun choisisse la voie positive de l'énergie d'amour afin d'enrayer les luttes, conflits, violences et destructions.