Pour ceux qui s'y intéressent, j'ai choisi Kalium Carbonicum car je l'utilise actuellement, mais vous trouverez avec les liens beaucoup d'autres explications
Extrait d’une interview dans le nouvelobs.com de Daniel Scimeca (médecin homéopathe et phytothérapeute à Maisons-Alfort)
Quelle est la place de l’homéopathie dans la médecine française aujourd’hui ?
La situation est assez paradoxale puisque d’une part les Français sont très demandeurs (40% l’utilisent soit régulièrement, soit occasionnellement) mais d’autre
part il y a peu de médecins homéopathes, c’est à dire de médecins qui ont suivi, en plus de leurs études médicales, une spécialisation de 3 ans à l’homéopathie. De leur côté, tous les
pharmaciens ont reçu une formation à l’homéopathie et sont habilités à conseiller les patients, au même titre que sur d’autres médicaments.
Vous êtes aussi phytothérapeute, comment utilisez-vous l’une et l’autre de ces thérapeutiques ?
Ces deux méthodes de traitement n’ont pas du tout la même utilité. La phytothérapie a une action allopathique, c’est à dire qu’elle produit un effet opposé au
phénomène pathologique : on donne un anti-inflammatoire pour traiter une inflammation par exemple. Du coup, je l’utilise pour « nettoyer » le terrain si j’ose dire, c’est à dire débarrasser le
corps de la surcharge de toxines qui sont à l’origine de nombreux troubles. A l’inverse, l’homéopathie agit selon la loi des semblables : elle permet de modifier le terrain, c’est à dire de
stimuler, grâce à des remèdes spécifiques, les réactions de l’organisme. J’utilise donc très souvent ces deux thérapeutiques en association.
En guise de conclusion…en sait-on aujourd’hui plus sur l’efficacité de l’homéopathie ?
L’efficacité de l’homéopathie a été démontrée dans plusieurs études cliniques, en double-aveugle contre placebo, c’est à dire dans les mêmes conditions que les
études cliniques réalisées pour tous les médicaments. En 1997 le journal médical Lancet a publié une synthèse de 89 études qui a montré qu’on obtient 2 fois plus de guérison avec l’homéopathie
qu’avec un placebo.
Les médicaments homéopathiques sont donc bel et bien actifs ! Cependant, il est vrai qu’on n’a pas encore élucidé la raison de cette efficacité… ce qui dérange beaucoup. Mais l’efficacité est bien réelle.
-
-
Précis élémentaire de
Matière Médicale Homéopathique.
Professeur Timothy Field Allen
Traduction : Dr Robert Séror.KALIUM CARBONICUM
Action générale : (Kalium carbonicum)
Anémie, l’action du cœur est faible, la température est au dessous de la normale, atonie tissulaire ; < de tous les symptômes de 3 à 4 heures du matin ; par l’air froid.Généralités : (Kalium carbonicum)
Asthénie, faiblesse, fatigue, surtout le matin.
Crainte du grand air.
Douleurs piquantes, vives, sur différentes parties du corps, < par le mouvement et l’air froid, et tôt le matin.
Prend froid à la moindre exposition.Psychisme : (Kalium carbonicum)
La puissance mentale, intellectuelle est amoindrie ; anxieux et facilement effrayé, apeuré ; elle a peur au sujet de sa maladieTête : (Kalium carbonicum)
Douleurs frontales (au niveau du front), s’étendant aux yeux et à la racine du nez.
Les cheveux deviennent secs ; chute des cheveux.
Maux de tête en marchant au grand air.
Sensation comme si quelque chose branlait dans sa tête.Yeux : (Kalium carbonicum)
Faiblesse des muscles de l’œil, avec des douleurs piquantes, taches flottantes.
Gonflement, comme un petit sac, entre le sourcil et la paupière.
Sensation de froid dans les paupières.Oreilles : (Kalium carbonicum)
Écoulement purulent des oreilles.
Perte de l’audition.Nez : (Kalium carbonicum)
Brûlures dans les narines, qui sont croûtelleuses, avec des douleurs à type d’ulcération.
Nez bouché.
Stoppage.
Clinique : (Kalium carbonicum)
Catarrhe nasal, plutôt sec, avec quelquefois un écoulement fétide et une obstruction nasale.
Saigne du nez périodiquement, en se lavant la figure le matin.Face : (Kalium carbonicum)
Le visage est jaunâtre, gonflé, défait.Bouche : (Kalium carbonicum)
Bouche pâteuse, avec mauvais goût.
Boutons douloureux sur le bout de la langue, et à l’intérieur de la bouche.
Douleurs déchirantes dans les dents, s’étendant aux mâchoires.
Odontalgie seulement en mangeant.
Salivation.
Sécheresse buccale, sans soif.Gorge : (Kalium carbonicum)
Amas de glaires épaisses et compactes au niveau de l’arrière gorge ; une petite quantité est décollée en raclant.
Déglutition difficile à cause d’une sensation de faiblesse des muscles de l’œsophage.
Douleurs aiguës comme des échardes.Estomac : (Kalium carbonicum)
Acidité brûlante, ascendante, avec des constrictions spasmodiques.
Aversion pour la viande.
Douleurs piquantes, aiguës, avec hypersensibilité externe.
Éructations acides.
Grand désir de sucre ou d’acides.
Sensation d’avoir l’estomac plein d’eau, gonflé et lourd.Abdomen : (Kalium carbonicum)
Distension, après avoir mangé, même un peu.
Douleurs aiguës, vives, dans la région hépatique ; soif, lourdeur et chaleur.
Douleurs coupantes dans l’abdomen.
Douleurs coupantes et hersantes dans le bas abdomen, avec une sensation de poids.
Sensation de froid abdominal, et sensation d’inactivité intestinale.Rectum et Selles : (Kalium carbonicum)
Constipation, avec évacuation lente et difficile, comme si les intestins n’avaient plus de force.
Douleurs coupantes et piquantes, brûlures, démangeaisons, etc., dans l’anus.
L’anus brûle et est douloureux, comme si des hémorroïdes allaient sortir.
La selle semble insuffisante, n’est pas toujours dure.Organes urinaires : (Kalium carbonicum)
Besoins urgents d’uriner, mais doit attendre pour aller à la selle et pour uriner.
Mictions fréquentes la nuit, mais l’urine coule seulement après avoir forcé pendant longtemps.Organes sexuels, Femme : (Kalium carbonicum)
Les règles sont en avance, abondantes, prolongées.
Leucorrhée, avec douleurs dans le dos et " bearing-down " dans l’abdomen.
Clinique : (Kalium carbonicum)
Fièvre puerpérale, avec douleurs coupantes, asthénie, faiblesse, etc.
Les douleurs de travail n’aboutissent pas ; atonie, inertie utérine.Organes respiratoires : (Kalium carbonicum)
Douleurs aiguës, piquantes, au niveau des faces latérales du thorax, en respirant profondément, dans la soirée après s’être couché ; douleurs coupantes qui s’étendent dans l’hypocondre gauche.
Douleurs d’endolorissement, sourdes dans la poitrine, < en parlant, < en respirant ou < en soulevant quelque chose de lourd.
Dyspnée, comme si l’air ne pouvait entrer dans les poumons.
Enrouement et aphonie.
Expectoration peu abondante, de petites boules rondes de mucus, de glaires.
Toux de 3 à 4 heures du matin, sèche, suffocante, irritante, occasionnée par la sécheresse du larynx.
Clinique : (Kalium carbonicum)
Pathologie des poumons, surtout chronique, toujours < par l’air sec, froid, avec de vives douleurs piquantes dans la poitrine, etc.Cœur et pouls : (Kalium carbonicum)
Cœur faible, avec pouls faible ; palpitations au moindre effort.Cou et Dos : (Kalium carbonicum)
Cou raide, rigide.
Douleurs déchirantes, comme si on avait été battu, dans le dos, surtout au niveau des muscles lombaires et de la région des reins.
Ganglions augmentés de volume.
Lumbago, avec douleurs vives, lancinantes, s’étendant à tout le dos comme si, il était brisé.
Sensation de raideur, de rigidité entre les omoplates.Extrémités : (Kalium carbonicum)
Crampes dans les mollets.
Douleurs tiraillantes, déchirantes et saccadantes depuis les mains vers les pieds.
Douleurs tiraillantes, s’étendant le long des cuisses, la nuit, en étant debout et après s’être assis.
Douleurs vives, piquantes, avec malaise, gêne, en étant au lit.
Les bras n’ont pas de force, le matin, au lit.
Les bras s’endorment par temps froid, et après beaucoup d’efforts.
Les jambes sont agitées, la nuit, au lit.
Lourdeur des membres ; peut difficilement lever ses pieds.
Sensation d’avoir les jambes lourdes ; la marche est difficile ; les jambes s’endorment.Sommeil : (Kalium carbonicum)
Insomnie après une ou 2 heures du matin.
Somnolence depuis tôt le matin et pendant le jour.Fièvre : (Kalium carbonicum)
Fièvre, avec bouffées de chaleur ou battements du sang dans les vaisseaux.
Incapacité générale à transpirer, bien que rarement, on puisse noter des sueurs partielles durant la nuit.
Tendance générale à frissonner et froid ; manqué de chaleur vitale.