Cette épidémie d’angoisse qui nous accable de plus en plus violemment est principalement due aux égrégores (une masse vibratoire emplie d’informations qui reflètent l’air du temps), dans lesquels nous baignons corps et âme.
Nous ne savons plus ce qui est bon pour nous et encore moins ce qui ne l’est pas. D’une densité extrême, comme rarement expérimentés auparavant, ces égrégores affectent tout particulièrement ceux qui sont mal ancrés en terre.
Quand on est déconnectés de la terre, bonjour les vertiges, bonjour les crises d’angoisse qui nous éveillent en plein sommeil.
Ces maux agissent comme une sonnette d’alarme. C’est le moment de s’ancrer en terre, notre corps se trouvant vidé de la substance qui lui apporte ce dont il a le plus besoin: l’équilibre, la sécurité et la stabilité.
En cas de violente crise d’angoisse notre corps a besoin d’être rassuré. Il veut savoir qu’il n’est pas abandonné dans la tourmente.
*** Poser alors une main (ou les deux) à plat sur l’estomac qui est lié à l’élément terre. Sentant votre présence rassurante (même si vous claquez des dents de terreur!) son besoin de réconfort lui sera fourni par ce geste essentiellement corporel. Vous noterez rapidement un retour au calme.
Pour ne pas perdre notre aplomb en ces temps pour le moins confus, il est indispensable de ne pas se mentir. Se dire que tout va bien quand d’évidence nous perdons pied est un moyen infaillible de se mettre une partie de soi-même à dos.
C’est la fuite dans le mensonge qui provoque nos malaises.
C’est ne pas oser exprimer la furieuse colère qui nous anime, parce qu’on ne sait pas comment.
C’est ne pas oser dire notre véritable façon de penser à qui de droit.
C’est ne pas oser faire ce qu’on aimerait faire par peur des retombées.
C’est se forcer à l’indépendance quand le vide qui nous entoure nous tue a petit feu.
Bref, vous voyez où je veux en venir ...
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