1. Une visite, en corps subtil, de l’Agartha :
Dans leur livre paru en 1986, « Le voyage à Shambhalla », Daniel Meurois et Anne Givaudan ont raconté leur incursion dans le monde souterrain de l’Agartha, à la faveur d’une sortie hors du corps.
Les auteurs se sont trouvés projetés au cœur d’une immense géode avec des cristaux géants jaillissant de partout. Ils ont été informés qu’il s’agissait de la porte d’accès au premier monde souterrain et qu’il existe, en fait, 7 mondes souterrains.
“En vérité, vous le savez, votre Terre est aussi creuse qu’un ballon. Ce ballon n’est cependant pas rempli d’air mais d’un grand nombre de formes de vie évoluant sur différents plans vibratoires.”
Les 7 mondes souterrains correspondent à l’Agartha. Le « royaume de Jacques » n’en représente qu’une partie, « celle qui offre son aide directe aux familiers de la voie hermétique et qui ont développé en eux la qualité d’Adepte ». C’est le monde accessible aux détenteurs de l’art alchimique. De ces sept mondes, quatre seulement sont perceptibles par les humains, alors que les trois univers centraux qui constituent le « noyau » de la planète ne sont accessibles qu’aux sept « Frères les plus expérimentés de Shambhalla ».
“Tout cela n’empêche pas notre Frère du cœur central de la Terre de visiter périodiquement les hommes. Son but est d’impressionner les âmes, de distiller certaines notions. Les traditions orientales le nomment ‘‘roi du monde’’. Cette appellation présente à nos yeux quelque naïveté car une représentation monarchique des grands Êtres liés à l’Esprit revêt un aspect puéril. Comprenez-moi bien, le Maha de la Terre, puisque c’est ainsi qu’on le nomme parfois, a surtout la noblesse d’un véritable serviteur de l’Un. Si quelques écrits témoignent de ses apparitions sur un majestueux éléphant blanc, c’est pour mieux frapper l’imagination des peuples et s’inscrire profondément dans la mémoire de ceux qui commencent à écouter. Il est des hommes dont le bonheur est de l’avoir rencontré, au sein des solitudes glacées ou torrides, dans la plus significative des simplicités et pour un but précis. Ses apparitions sont néanmoins toujours brèves. Sa tâche, enfin, est de préserver l’incroyable savoir attaché à toute l’évolution de la Terre.”
L’une des charges du “Maha” réside dans la relation constante à établir avec les êtres responsables du quatrième monde, ces derniers étant au nombre de 12. Ils harmonisent la Terre avec les influences planétaires majeures…
Les deux « décorporés » se retrouvèrent au cœur de l’élément Feu, dans ce magma que les humains situent au centre de la Terre « mais qui n’en occupe cependant que le pourtour, non loin de sa surface ». Ce lieu est une couche constitutive de la planète, une zone d’énergies intenses. Ils perçurent des formes qui se faisaient et se défaisaient, s’étiraient, se gonflaient puis paraissaient exploser dans des gerbes de feu « pour se joindre à d’autres plus mouvantes encore, plus dansantes ». Il s’agissait de flammes qui se paraient de formes semi-humaines…
“Des images de magma en fusion s’impriment en nous, laissant échapper des silhouettes dantesques en incessante mutation. Maintenant, ‘‘elles’’ nous ont vus ou sentis et amorcent un mouvement de recul, elles se roulent sur elles-mêmes et rougeoient de plus belle.”
C’est en ce lieu qu’il y a 2000 ans, Jésus pénétra en un éclair à l’issue de son supplice, et c’est là que son travail de régénération éthérique de la planète prit forme définitive.
Les auteurs se trouvèrent ensuite plongés au sein d’une gigantesque cathédrale de roche grisâtre, magnifiquement ciselée, avec de très hautes voûtes imprégnées d’une lueur bleutée. Des centaines d’êtres étaient assis et chantaient dans une langue inconnue. Cela faisait penser à une mélodie réglée sur des rythmes respiratoires, laquelle se composait « de bourdonnements parfois cristallins, parfois très graves », qui s’entremêlaient, s’interrompaient selon des fréquences précises et se relayaient interminablement.
Le jaune éclatant dominait dans l’assemblée, toutes ses nuances et celles de l’orangé paraissant avoir été utilisées dans la réalisation des robes et des drapés.
“Tous sont assis à même le sol, sur leurs talons, et leur regroupement donne lieu à la formation d’une spirale bien visible. Une partie d’entre eux a le crâne rasé, bien qu’il nous semble que ce ne soit pas le fait de la majorité. Nous remarquons avant tout la présence de femmes en aussi grand nombre que les hommes. La mélopée inlassablement continue de monter tandis que derrière nous un léger bruit se fait entendre. C’est le Frère, et avec lui apparaissent un de ces êtres en drapé jaune puis une femme vêtue de façon identique. Ces deux derniers portent les cheveux mi-longs, couleur de cendre. La teinte de leur peau paraît assez sombre, très mate. Pendant un instant, nous restons interloqués… quel éclat dans leurs yeux ! Leur clarté est subjuguante, elle a quelque chose de “non-humain” qui peut-être troublerait certains… mais nous y devinons une indéniable bienveillance. Pourrait-il en être autrement ici ?”
Le chant de la foule continua de monter. La femme s’exprima avec une petite voix fine qui parut, aux visiteurs en corps subtil, à la fois intérieure et extérieure à eux. Elle précisa qu’ils se trouvaient parmi les membres de l’une des innombrables communautés qui constituent le peuple souterrain de la planète. Les Agarthiens sont ainsi des millions répartis sous la surface du globe. Il y a près de 12.000 ans qu’ils ont investi cet univers de roche. Ce sont des humains qui « n’ont pas voulu vivre le Déluge et ses conséquences ».
“Nous avons quitté le Soleil extérieur pendant l’ultime phase de pourrissement de l’empire atlante et avons fait un serment. En ces temps, nous faisions partie de ceux que vous nommez ‘‘fils de l’Un’’, c’est-à-dire essentiellement d’une classe sacerdotale.”
“Nous avons donc prononcé un serment… celui de ne plus nous mêler à un monde où nous savions que les forces de destruction réapparaîtraient un jour ou l’autre. Notre engagement fut tel qu’il s’est enraciné dans notre être profond et qu’il demeure encore la racine de notre karma.”
Ils n’ont pas le droit de remonter à la surface de la Terre, car, dans le cas contraire, cela signifierait une intervention directe dans l’évolution des êtres et des sociétés. Il s’agit, ici, du respect du libre arbitre.
“Depuis des millénaires, et surtout actuellement, d’innombrables contacts sont établis entre certains hommes de l’extérieur, essentiellement des chefs d’Etat, et nous-mêmes. Nous ne dirons pas en vain mais presque ; pourtant, cela devait être ainsi. Notre but ultime, et nous savons qu’il se réalisera, réside dans l’élaboration d’un seul gouvernement mondial. Ce gouvernement ne ressemblera à aucun de ceux que l’on est en mesure de concevoir aujourd’hui sur Terre. L’esprit le plus idéaliste ne parviendrait à en saisir qu’une image déformée. Nous vous l’affirmons, il y aura moins de points communs entre ceux que l’on appelle à tort ‘‘hommes de la préhistoire’’ et vos contemporains qu’entre ces derniers et l’être des sociétés à venir.”
La Fraternité galactique entretient, depuis de nombreux millénaires, des relations très suivies avec les peuples de l’Agartha. Leurs civilisations présentent de multiples analogies et partagent les mêmes préoccupations à l’égard des Terriens. Et les Agarthiens possèdent, aussi, des vaisseaux capables de se déplacer à travers les mondes.
“Votre Terre est creuse, vous le savez, creuse comme le sont toutes les planètes du système solaire, aussi creuse qu’une noix sans ses cerneaux.
(…) La Terre vous suggère en certaines contrées la grande flamme de son cœur. Elle la fait s’élancer vers les cieux comme le lotus flamboyant et tel un baiser d’union avec ce qui est en haut. Cette flamme ou plutôt ces flammes sont les aurores boréales ou australes. C’est la radiation cristalline du Soleil intérieur enclos dans le grand Être qui nous porte tous et qui jaillit par les pôles. C’est aussi une source vitale éthérique dont vous ne pouvez avoir idée. L’heure ne se présente pas encore d’éluder pour l’Homme la totalité des mystères de l’Agartha et du continent central. Nous refusons de précipiter ce temps pour la sauvegarde de la majorité des consciences immatures. Vos gouvernements s’y refusent aussi, bien que partiellement informés, pour la sauvegarde de leur vision du pouvoir.” (1)
2. Une scène perçue dans les “annales akashiques” :
Dans un autre ouvrage, Anne Givaudan évoque une scène perçue dans les “annales akashiques” : la pénétration d’un vaisseau (manifestement, de type « multidimensionnel ») à l’intérieur de la Terre. Il a traversé la matière dense d’un rocher qui abrite une immense cavité.
“Le petit véhicule en compagnie de ses sept passagers se pose en douceur sur un sol parfaitement lisse, sans aucune aspérité, comme s’il avait été prévu à cet effet. Un pan du vaisseau glisse sur lui-même et s’écarte sans bruit pour laisser place à une ouverture qu’emprunte chacun des voyageurs.
Vêtus de leurs combinaisons faites d’une matière souple et brillante, ils disposent ainsi d’une protection qui leur permet de supporter, avec plus de facilité, le rayonnement et l’atmosphère terrestres, tellement peu adaptés à leurs corps.
La salle qui les reçoit, sans aspérité, lisse et presque froide, laisse les arrivants quelque peu perplexes tant elle paraît manquer de vie. Cependant, sans un mot, l’instructeur, en avant du petit groupe, continue son chemin et se dirige, comme s’il connaissait ce lieu depuis toujours, vers une ouverture dans un pan du rocher d’où émane une étrange clarté.
Les voyageurs s’engouffrent à sa suite dans l’ouverture, pour découvrir tout à coup un spectacle inattendu. Une salle, aux dimensions plus réduites que la précédente, semble éclairée d’une lumière qui émane de partout. Les murs, lisses et brillants, ne peuvent avoir été creusés par la main de l’Homme de la Terre. Au centre de cette pièce, une petite sphère semble suspendue entre ciel et terre, comme dans certaines salles des informations de la planète Vénus. L’atmosphère qui se dégage de cette nouvelle pièce est totalement différente de la première… une douceur, une vie, l’habite et réchauffe le cœur des passagers.
Aloha regarde avec intérêt l’ensemble du lieu, lorsque tout à coup, d’un pan de mur qui ne laisse deviner aucune ouverture, six êtres aux robes longues et fermées par une ceinture, semblables à des Terriens mais à la peau d’une étrange couleur, font leur apparition.”
Une immense bonté émanait de l’être qui s’adressa aux nouveaux arrivants. Un autre être, à la peau plus olivâtre que les autres, était revêtu d’une longue tunique bleue nouée par une ceinture ornée d’une pierre. Il déclara qu’ils avaient occupé la surface de la Terre, il y a longtemps, et la civilisation d’alors avait une technologie extrêmement avancée si on la compare à ce que la Terre connaît aujourd’hui. Mais la soif de pouvoir de certains individus allait amener une catastrophe planétaire, et il fut décidé par certains, lors d’un grand conseil des sages, de préserver une partie des connaissances accumulées.
“La planète Terre comporte d’immenses cavités très profondément enfouies. Nous avons appris à connaître ses artères et ses veines pour arriver au centre de son cœur. Là, un Soleil, un ciel, acceptaient de nous recevoir pour le temps que nous jugerions utile.
Nous avons donc laissé la surface de la Terre à ceux dont la soif de pouvoir était la plus forte et nous nous sommes promis de ne plus jamais intervenir auprès de ceux ‘‘d’en haut’’ tant que leur cœur s’agiterait dans les méandres du vouloir, de la peur et de la soumission.”
La sphère, présente dans la pièce, fut apportée, il y a bien longtemps, par le peuple extraterrestre des visiteurs… (2)
A noter :
Nous avons vu que, dans “Le voyage à Shambhalla”, il est fait mention du “Maha”… Or, le Rosicrucien Raymond Bernard a lui-même évoqué, à la fin des années 1960 et au début des années 1970, ce “Maha”… Il évoquait notamment le Haut Conseil de l’Agartha. (Références : ” Rencontres avec l’insolite” et “Les maisons secrètes de la Rose-Croix”.) Ultérieurement, cependant, il a déclaré qu’il avait inventé certains personnages qu’il avait dit avoir rencontré lors de ses voyages : le “Cardinal Blanc” et… “le Maha”. Voilà qui pose, bien sûr, un gros problème.
Alain Moreau
Références :
1. Anne et Daniel Meurois-Givaudan, « Le voyage à Shambhalla », éditions Arista, 1986, p. 103-106, 108-116, 181, 193-194.
2. Anne Givaudan, « Walk-In », éditions S.O.I.S., 2001, p. 121-127.
Les cathédrales comportent de curieuses représentations d'humanoïdes, que l'on identifie habituellement à des "démons", mais qui pourraient bien cacher des aliens (ou extraterrestres). On est sur la piste d'un extraordinaire codage, concernant un savoir très particulier, qui aurait été connu des Rois de France et des hauts dignitaires de l’Église. Les tympans du Jugement dernier des grandes cathédrales (Reims, Amiens, Chartres, Paris, Laon, Bourges) comportent des messages codés concernant la vie exogène et sa révélation future. Certaines créatures pourraient bien provenir de la mythique Agartha, le royaume souterrain connu dans la tradition bouddhiste.