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2019-08-22T07:27:44+02:00

Le jour où ma vie est devenue la mienne [+ AUDIO

Publié par ♥ Rose - lyne du sud ♥

Coucou!

Quel bonheur de vous écrire!

 

J’ai l’impression de revenir d’un looong voyage. Il y a énormément de choses qui ont bougé en moi, et autour de moi, et j’ai ressenti le besoin de m’asseoir en tout cela et d’intégrer ce que je vivais, avant d’en parler.

Vous retrouver enfin me remplit de joie! Et j’ai beaucoup, beaucoup à partager, comme vous le constaterez aujourd’hui, et au fil des prochaines semaines. J’espère que vous pourrez sentir la belle énergie fraîche qui m’habite.

Je vous invite à vous installer confortablement, avec quelque chose de délicieux à siroter. Si vous préférez écouter la version audio, plutôt que de lire le tout à l’écran, les instructions pour la télécharger se trouvent plus bas.

Sur ce…

(Peut-être aimeriez-vous écouter la version audio du message plutôt que de le lire à l’écran?

( Vous n’avez qu’à cliquer ici pour la télécharger .)

Les derniers mois ne se sont pas passés comme prévu.

Mon plan était de me concentrer sur l’écriture et de donner forme à des projets que j’avais à cœur depuis longtemps. Mon intention était aussi ferme qu’enthousiaste.

Mais j’ai été prise par surprise… Oui, la vie m’a tiré le tapis sous les pieds, et j’ai atterri tête première dans un méga jardin tout fleuri, à la fois enchantée et un peu étourdie.

En très peu de temps, j’ai mis en place un nouveau projet en Californie, qui m’amènera à y vivre plusieurs mois par année. J’ai commencé à goûter intensément au sentiment de communauté dont j’ai toujours rêvé, avec des personnes qui m’inspirent et qui me voient vraiment. Je suis tombée amoureuse d’un homme tendre et dévoué (et je me suis séparée amicalement). Et à travers tout cela, j’ai vécu une foule de magnifiques expériences qui m’ont profondément nourrie.

Depuis quelques mois, j’ai le doux sentiment que ma vie est «ma» vie, plus que jamais. Pas seulement dans son contenu, mais dans sa fibre.

Je dois vous dire que la plupart de ces expériences, je les ai désirées longtemps. Ma vie était certes agréable, et je me savais très privilégiée, mais la vérité est que certains de mes besoins étaient loin d’être comblés… Et j’avais si souvent espéré de petits miracles, de belles surprises, qui viendraient les satisfaire.

Quand le sentiment de manque se pointait le bout du nez, je me disais que je devais travailler sur moi… Oui, je devais probablement apprendre à m’aimer davantage pour être prête à recevoir, ou quelque chose du genre. Ou je me disais que la vie s’occupait de moi et que je recevrais tout au bon moment. Ou encore, je tentais de me convaincre que je n’avais pas vraiment besoin de ce que je désirais pour être bien – un classique avec lequel vous êtes peut-être familier.

Ainsi, ces derniers temps, je regardais ce qui se déployait si joliment… Et je me demandais : pourquoi maintenant, et pas avant? Quel miracle s’est donc produit? Car ce n’est pas seulement le contenu de ma vie qui a changé… J’ai l’impression de vivre dans un univers complètement différent, dans lequel tout m’est accessible.

Si vous me lisez depuis quelques années, vous savez que j’ai émergé il y a quelque temps d’une longue traversée du désert, qui m’a amenée à délaisser de lourds bagages. Peut-être la vie remplissait-elle l’espace que j’avais ainsi dégagé?

Ou peut-être était-ce le karma, ou un phénomène astrologique, ou une force ésotérique quelconque?

Ou peut-être l’univers me reflétait-il simplement cette joie qui m’habitait? Car effectivement, j’étais déjà plus sereine et heureuse que je ne l’avais jamais été. (Oh, aurais-je ENFIN appris à m’aimer?)

Après avoir exploré le tout profondément, j’en suis arrivée à une conclusion qui m’a grandement étonnée. Non pas parce qu’elle était spectaculaire, mais parce qu’elle ne l’était pas du tout. Voyez-vous, j’ai découvert que même s’il y a eu plusieurs facteurs significatifs (comme c’est toujours le cas), le plus grand changement est d’avoir été plus proactive qu’avant. Oui, tout simplement. La réalité est que derrière chaque petit miracle, il y a eu au moins une décision, parfois difficile, que j’ai prise.

Avec le recul, je constate à quel point j’ai pu être passive. Pendant une certaine période, j’étais célibataire et prête à m’engager, mais je vivais dans un petit village de retraités, à travailler chez moi. Je rêvais d’une communauté, mais bien que j’avais de très belles personnes dans ma vie, je ne faisais à peu près aucune démarche pour me créer un cercle d’amies. J’avais un appel profond de la Californie, mais bien que j’y allais régulièrement, je ne faisais rien de concret pour m’y enraciner. Etc.

J’étais certainement proactive dans bien des situations. Mais dans d’autres – généralement, celles qui étaient les plus près de moi – je ne l’étais pas du tout. Et ce qui est fascinant est que je n’en avais même pas conscience. Je m’étais vraiment convaincue que je devais «travailler sur moi», ou que j’avais la foi, ou que je devais trouver le moyen d’être contentée.

Cela m’amène à vous demander, Roselyne : que changeriez-vous immédiatement à votre vie, très honnêtement? Et si vous mettez de côté vos philosophies et vos croyances, diriez-vous que vous faites concrètement tout ce qui est en votre pouvoir (autre que d’y penser et d’espérer) pour aller dans cette direction?

J’ai réalisé puissamment, au cours des dernières années, que j’ai le droit de dire non… mais je n’avais pas encore compris, dans chaque fibre de mon être, que j’ai le droit de me dire oui. En rétrospective, ce n’est pas vraiment que j’avais peur… c’était plutôt le stade précédent, celui où on ne réalise même pas qu’on a le choix. Je vois aujourd’hui que quelque part en moi, je me croyais petite devant la vie… J’avais l’impression d’être une enfant devant le monde, que je voyais un peu comme un «parent».

Ainsi, si quelque chose se trouvait sur mon chemin, c’était comme si une sorte d’autorité l’avait «déposé» spécialement pour moi. Ma réalité était solide, officielle, et je ne pouvais pas trop en déroger. Oh, et si je n’avais pas les «bonbons» que je désirais, c’était parce que la vie ne voulait pas encore me les donner. Et c’était à elle de décider si j’allais les recevoir un jour – je ne pouvais pas moi-même aller les chercher.

Créer une réalité qui me procurait un niveau de bien-être familier était OK. Monter la barre un peu était correct également. Mais concrétiser un projet qui me comblerait comme jamais et qui ne ressemblait à rien de ce que j’avais connu, ça, ça ne pouvait passer par mes petites mains à moi. C’était trop beau, trop sacré. Trop sucré. Il fallait que la vie choisisse elle-même de me le donner et me confirme, du même coup, que je l’avais mérité.

Je n’ai probablement pas besoin de mentionner que rien de cela ne correspondait à ma conception de la vie et de l’humaine que je suis. Mais je constate aujourd’hui que ces pensées m’habitaient profondément. Et peut-être vivent-elles quelque part en vous, également.

On voit si souvent la vie comme une personne. Comme lorsque je disais plus tôt que «la vie m’a tiré le tapis sous les pieds», par exemple. C’est presque un réflexe. Parfois, ce n’est qu’une façon de parler… mais souvent, on construit réellement un personnage derrière les événements, et on lui prête toutes sortes d’intentions. Un peu comme le père Noël, ou le dieu des religions. Sans qu’on le réalise, on déifie les circonstances et on confie notre existence plus ou moins au hasard.

Si vous vivez des insatisfactions ces temps-ci, j’aimerais donc vous rappeler ceci : toutes les forces extérieures ne sont pas divines. Ce qui vient à vous par défaut n’est pas ce que l’Univers choisit pour vous, et ce qui vous manque ne vous a jamais été refusé. Les circonstances actuelles ne veulent absolument rien dire. C’est juste que le passé a un momentum et tend à se perpétuer; la résistance que vous rencontrez en essayant de le changer n’a généralement pas de sens plus profond. C’est purement mécanique. Et même si vous adoptiez cette fameuse idée que «tout arrive pour une raison», la raison pourrait très bien être d’apprendre à vous écouter et à vous battre passionnément pour ce que vous désirez. Donc aussi bien vivre avec la prémisse que tout est aléatoire, et chercher la vérité à l’intérieur de vous plutôt que de tenter de la décrypter dans ce qui vous entoure.

Il n’y a rien, absolument rien entre vous et les expériences que vous désirez autres que la décision d’aller vers elles. Vous avez le droit de toucher à votre vie. Vous avez le droit de faire des choix. Vous avez le droit de vous choisir. Et surtout, vous avez le droit de vous choisir en premier, sans attendre une permission cosmique ou un signe ou un déclic. La permission est soudée à tous les désirs qui émergent en vous – vous ne pourriez les en dissocier même si vous le vouliez. Et vous avez la permission pour tous les désirs – ceux qui sont sains, ceux qui sont malsains, ceux qui sont frivoles, etc. Les plus sains seront certainement les plus nourriciers, mais cela n’a jamais été la question, et vous avez accès, par défaut, à tous les bonbons.

D’une certaine façon, oui, vous êtes petit devant la vie. Vous êtes petit devant le mystère, devant le fait que la vie a toujours le dernier mot. Mais vous n’êtes pas petit devant les circonstances. Devant elles, vous êtes un géant, qui peut choisir de transformer tout ce qui est transformable, comme vous le feriez avec une grosse boule de pâte à modeler. Vous n’avez peut-être pas le dernier mot, mais vous avez le premier, probablement le deuxième, et bien d’autres. Et plus vous récupérez votre pouvoir, ainsi, plus vous pouvez le rendre au service de cette «force supérieure» qui n’est, en fait, nulle part ailleurs qu’en vous.

Nos rêves les plus chers et nos besoins les plus profonds sont souvent ceux dans lesquels on s’investit le moins. J’aime vous imaginer traverser cette barrière invisible qui vous sépare de ces derniers, et non seulement tâter le terrain, juste pour dire, mais vous donner avec tout ce que vous avez. J’aime vous imaginer perdre tout intérêt pour les analyses interminables, et vous aligner cœur et âme vers ce que vous savez vrai et bon pour vous, sans prendre personnel ce qui se présente (à moins que cela résonne avec ce que votre cœur vous dit), et sans interpréter les obstacles comme des signes (à moins qu’ils vous amènent à découvrir de nouveaux désirs encore plus vrais).

Peut-être avez-vous parfois le sentiment d’être très loin de ce qui pourrait vous rassasier. Quand on pense n’avoir accès à rien, on veut tout, et le sentiment de manque nous suit même dans les espaces les plus beaux. Mais en réalité, vous n’êtes qu’à quelques actions courageuses de la plénitude. Non pas parce que ces actions vous amèneront nécessairement aux buts désirés, mais parce qu’elles vous ramèneront au centre de votre vie. Et bien que vos aspirations soient sacrées et que vos rêves aient certainement beaucoup à vous apporter, vous n’avez pas besoin de leur toucher, autant que de les choisir et de vous reconnaître puissamment comme l’être grand et beau qui en est digne.

Voilà ce que j’avais envie de vous transmettre en ce petit matin estival. :)

Sur ce, je vous souhaite une superbe journée! Et si vous avez lu jusqu’ici, je vous donne un bec sur le front.

xx

P.-S. Si vous avez envie de poursuivre la discussion, je vous invite à aller sur le site et à partager votre réflexion dans la section «Partager un commentaire» en bas de la page. J’ai hâte de vous lire!

 

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commentaires
O
On gagne à tous les coups, lorsqu’on ne résiste plus aux besoins de son cœur, lorsqu'on s'émancipe et que l'on prend conscience que la vie est une joie éphémère et qu'il est préférable donc, de s’insérer franchement dans SA peau plutôt que de s'inspirer de ce qui nous torture, le mimétisme social. Rappelons-nous que : le premier cancer qui nous tue, c'est la frustration de ne pas être à l’extérieur qui nous sommes à l’intérieur... Bel article. OpiedesmOts
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