[Psychologie Quantique] Un hymne à la dépendance...

 

S'il me faut quelqu'un pour m'aimer tendrement, pour me serrer dans ses bras et s'occuper de moi comme on s'occupe d'un bébé adoré, où est le mal ?

S'il me faut quelqu'un qui me comprenne, quelqu'un qui m'aime, quelqu'un d'attentif à mes besoins, où est le mal ?

S'il me faut être chouchouté(e), dorloté(e), apprécié(e), encouragé(e), soutenu(e) et protégé(e), où est le mal ?

Nous sommes abreuvés d'une littérature où on nous explique par A+B qu'il ne faut pas être "dépendant" de quoi que ce soit dans la vie. Ah, le vilain mot.

Dépendre de l'amour d'autrui pour s'épanouir ?

Dépendre de l'argent pour fleurir ? C'est mal nous dit-on.

Nous devons apprendre à ne plus dépendre de rien du tout. Voilà !

N'avoir besoin de personne ? Être totalement indépendant et autonome ? En voilà un bel objectif. Seulement dans un monde où tout dépend de tout pour bien fonctionner en tout, est-ce même possible ?

Les autres, c'est l'amour, la joie, la prospérité, et par extension c'est la santé aussi.

Les autres nous apportent le bonheur sur un plateau d'argent. Dans nos commerces ce sont les autres qui nous rendent abondamment prospères ou qui nous obligent à glisser la clé sous le paillasson.

Nous sommes tous emplis de besoins que seul autrui est en mesure de combler.

Et d'après ce que j'en sais (et là ça n'engage que moi...), sans les autres nous devenons tout sec à l'intérieur.

Sans les autres, nous nous appauvrissons chaque jour davantage,et pour finir, à moins d'être un ermite convaincu, sans les autres la vie ne vaut même pas la peine d'être vécue !

Défaites-vous du superflu nous conseille-t-on.

Économisez, épargnez, ménagez vos ressources, limitez-vous en tout pour ne plus dépendre de rien du tout.

Vivez "Zen". Une tranche de pain sec et un verre d'eau, c'est bien assez.

Et si votre bonheur dépend de plus, c'est sans doute à cause de votre insatiable ego. Débarrassez-vous de lui aussi !

Mais est-ce bien raisonnable ?

Il doit exister une autre solution.

Nous pensons que le mot "dépendance" sonne essentiellement avec ce qui peut nous faire du mal. Qu'il n'exprime que de la tyrannie, l'asservissement à quelque chose de toujours mauvais.

Or si cette dépendance, honnie, vilipendée, s'avérait être en réalité la liaison indispensable à l'acquis de ce qui fait notre bonheur (sans jamais nous faire de mal)? Que diriez-vous ?

Ce serait tout de même bien agréable n'est-ce-pas ?

Et si pour cela il nous suffirait de ressentir un besoin et de l'exprimer clairement. Voilà, j'ai besoin de ça... et de ça ... et de ça encore, attention mon bonheur en dépend !

Et si "ça " marchait si bien qu'il ne nous reste plus ensuite qu'à dire MERCI. Merci la vie !

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Et c'est de tout coeur que je vous souhaite une vie remplie de miraculeux bienfaits en ces temps de profonde transformation humaine. Prenez bien soin de vous (c'est le secret).

Chaleureusement,

Sophie