Veronika Decides to Die est un film américain réalisé par Emily Young inspiré du roman de même nom de Paulo Coelho.
Paulo Coelho poursuit son pèlerinage auprès des lecteurs, leur apprenant à suivre leur légende personnelle, comme le préconisent les quatre ouvrages qui ont établi sa réputation de "sage des temps modernes"
Veronika, jeune et jolie Slovène semble avoir tout ce qu'elle peut souhaiter dans la vie.
Pourtant, elle n'est pas heureuse et un jour décide de mourir.
Sa tentative de suicide la conduit à l'hôpital psychiatrique de Villete où elle côtoie des "fous", mais aussi une population apparemment normale qui semble s'être réfugiée derrière les hauts murs de l'asile par peur de l'inconnu, désir de sécurité ou lassitude d'une existence routinière.
Là, Veronika comprend que, à chaque minute de notre existence, nous avons le choix entre vivre et renoncer et que, pour se sentir pleinement vivante, elle devra reconnaître la part de folie qu'elle porte en elle.
" Restez fous, mais comportez-vous comme des gens normaux".
Courez le risque d'être différents, mais apprenez à le faire sans attirer l'attention.
Et laissez se manifester votre Moi véritable.
- Qu'est-ce que le Moi véritable ? demande Veronika. -
C'est ce que tu es, non ce qu'on a fait de toi. " Et Veronika, qui était incapable d'appréhender ses propres désirs, va découvrir à Villete la liberté de s'y abandonner.
Veronika déclare :
«je veux rester folle, vivre ma vie comme je la rêve, et non de la manière imposée par les autres». Or, elle n'a jamais eu aucune folie, mis à part son malaise dans le modus vivendi tracé par l'environnement parental, social, moral".
Elle s'en rend compte quand, suicidée ratée, on l'enferme.
Elle apprend alors que son coeur malmené par l'excès de calmants qu'elle a avalés pour en finir, va la lâcher d'ici cinq ou six jours.
Face à cette mort lente, la peur la saisit. La rage aussi de ne plus posséder assez de temps pour connaître les jouissances particulières que la vie pouvait lui réserver, selon son désir propre.
Déclic. Emotions dures mais salvatrices, préférables, en tout cas, à l'inertie qui l'avait gagnée, à l'endormissement définitif qu'elle souhaitait.
C'est un hymne à la vie que nous offre ici Paulo Coelho. Lorsque « la conscience de la mort nous incite à vivre davantage ».
chaque jour devient « comme un miracle ».
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Il est vrai que parfois,
c'est ceux qui sont passés par les situations les plus désespérées,
qui si ils s'en sortent, deviennent les plus forts,
et parfois les plus "sages"