Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

2016-02-08T11:22:38+01:00

L'enfant intérieur - L'enfant intérieur, qu'est-ce que c'est ? - PRENDRE SOIN DE SON ENFANT INTÉRIEUR

Publié par ♥ Rose - lyne du sud ♥

Un beau texte,

si vrai d'un auteur inconnu

 

https://www.facebook.com/ahmed.gasmi.39

 

ahmed guesmi

 

L'enfant intérieur, qu'est-ce que c'est ?

 

“Enfant intérieur”. L’expression reste méconnue du grand public. Il s’agit pourtant d’un outil de développement personnel couramment utilisé en thérapie. Historique et explication d’un concept majeur de la psychologie humaniste.

 

Erik Pigani

 

Remus et Romulus jetés aux flots du Tibre, Moïse sauvé des eaux, Zeus menacé d’être dévoré par son père Cronos, le Petit Poucet abandonné dans la forêt… Depuis toujours, les mythes, les religions et les contes de fées ont mis en scène des enfants en danger qui, après s’être cachés, ont affronté mille épreuves jusqu’au jour où ils sont devenus des héros. Ces personnages de légende symbolisent parfaitement l’image de l’Enfant intérieur, devenu si populaire dans la psy américaine ces vingt dernières années : nous avons tous, en nous, un enfant brimé, abandonné, malmené ou réduit au silence par l’adulte que nous sommes. Le reconnaître et le libérer, c’est reconnaître et libérer notre essence profonde, notre potentiel créatif, notre spontanéité et, finalement, notre propre nature héroïque.

 

Déjà, dans les années 1940, le psychiatre Carl Gustav Jung avait remarqué que, dans les mythologies, bien des sauveurs sont des enfants-dieux. Rien de plus normal, explique-t-il, puisque, par nature, l’enfant est porteur de transformation. Une qualité qui fait bien souvent défaut chez l’adulte. A partir de cette simple observation, il forge l’un des concepts clés de la psychologie analytique, "l’individuation" – un processus qui nous pousse à devenir des individus aussi complets que possible grâce aux capacités, entre autres, de transformation de l’enfant qui vit en nous.

 

Mais c’est dans les années 1960 que les prémices de l’Enfant intérieur voient le jour dans le monde de la psy. D’abord sous sa forme la plus "simple" : la partie de notre personnalité qui garde la sensibilité d’un enfant, et qui nous amène parfois à nous comporter de façon puérile. Cette idée a ensuite été développée et popularisée par le psychologue américain Eric Berne, qui en a fait la base de l’analyse transactionnelle. Selon sa théorie, notre monde intérieur est habité par trois états du moi, que nous utilisons plus ou moins bien : le Parent, qui établit les règles ; l’Adulte, qui pense, décide et résout les problèmes ; l’Enfant, qui ressent et réagit.

 

Mais c’est au cours des années 1980 que l’idée d’Enfant intérieur prend véritablement son essor dans le monde des thérapeutes. Parmi les pionniers, un célèbre couple de psychologues et analystes, Hal et Sidra Stone. Pour eux, les trois états du moi ne sont pas suffisants, car notre monde intérieur est peuplé d’innombrables sous-personnalités : l’Arriviste, le Tyran, le Protecteur, l’Artiste, le Séducteur… et bien d’autres. Ils ont alors mis au point leur propre méthode, le Dialogue intérieur (“Le Dialogue intérieur”, Le Souffle d’Or, 1997), qui consiste à entrer en contact avec nos sous-personnalités. Cette idée est directement inspirée de la psychosynthèse, méthode élaborée dans les années 1960 par le psychiatre italien Roberto Assagioli. Pour lui, ces sous-personnalités empêchent notre moi profond de s’exprimer, provoquent des conflits intérieurs, des sensations de vivre en porte-à-faux : « J’ai beaucoup d’amis avec lesquels je me sens bien, mais, au boulot, je passe pour l’acariâtre de service, raconte Agnès, 39 ans, secrétaire de direction. Avec mes parents, je me comporte comme une petite fille obéissante ; avec les hommes, je suis tellement possessive que je les fais fuir… »

 

Pour résoudre ce genre de situation, la psychosynthèse permet d’identifier toutes les parties fragmentées de notre psyché et de retrouver notre vrai moi pour commencer une transformation intérieure. La méthode du Dialogue intérieur apporte une dimension supplémentaire : elle permet de retrouver et d’accepter les sous-personnalités qui restent dans l’ombre, celles que l’on renie, notamment l’Enfant intérieur, bien souvent abandonné lors du passage à l’âge adulte. Or, en le perdant, nous perdons infiniment de la magie et du mystère de la vie, du plaisir et de l’intimité des relations. Cette méthode consiste à établir, avec l’aide d’un thérapeute, un dialogue avec notre Enfant intérieur, comme si nous avions une conversation avec une personne réelle. Et en commençant par lui faire une bonne surprise : lui expliquer qu’il n’a pas besoin de grandir parce que, justement, son état d’enfant est une source de richesse intérieure incomparable.

 

Dans le même temps, le psychologue américain John Bradshaw – qui s’était fait connaître dans des millions de foyers nord-américains par ses livres et ses documentaires télé sur la famille – a mis au point sa propre méthode. Lui aussi a considéré que la notion de "l’état Enfant" de l’analyse transactionnelle était insuffisante : il manquait les stades du développement. Comme tout enfant, notre Enfant intérieur traverse différentes étapes pour évoluer. C’est au cours de l’une ou l’autre de ces étapes que l’on se coupe de l’enfant qui est en nous, et c’est cette fêlure qui est la cause de notre agitation, de notre mal-être. Sa méthode, qu’il détaille dans son best-seller “Retrouver l’enfant en soi” (Editions de l’Homme, 2004), consiste à découvrir à quel stade du développement nous avons abandonné notre Enfant intérieur.

 

« Nous avons tous besoin, à des degrés différents, de reprendre contact avec notre Enfant intérieur, dit la thérapeute Geneviève Cailloux, auteur de “Deviens qui tu es” (Le Souffle d’Or, 2004). Peu d’entre nous ont eu des enfances parfaites, sans conflits, sans blessures… » Ce qui explique probablement pourquoi les méthodes "Enfant intérieur" se sont multipliées, et pourquoi les stages connaissent un succès croissant. « Sitôt qu’un individu a apprivoisé et nourri spirituellement son Enfant intérieur blessé, explique John Bradshaw, l’énergie créatrice de son merveilleux Enfant naturel commence à émerger. Une fois intégré, l’Enfant intérieur devient la source d’une régénération salutaire et d’une vitalité nouvelle. Quant à l’Enfant naturel, il correspond à cette partie de nous-même qui recèle, en puissance, nos dons innés pour la découverte, l’émerveillement et la création. »

Cinq étapes pour le rencontrer

 

Il s’agit d’établir un dialogue avec l’enfant qui est en nous, et non de « jouer à l’enfant ». Les principales étapes que nous vous proposons peuvent être pratiquées seul, chez soi, mais ne remplacent en aucun cas un travail effectué avec un thérapeute.

1. Retrouvez les postures de l’enfant

Pour prendre contact avec votre Enfant intérieur, posez vos deux mains sur votre plexus solaire, fermez les yeux, et adressez-vous à lui comme à une véritable personne. Comme il s’exprime avant tout à travers nos sensations physiques, vous pouvez essayer de retrouver les attitudes, les gestes, les postures typiques d’un enfant.

 

La suite

 

http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Retrouver-l-enfant-en-nous/L-enfant-interieur-qu-est-ce-que-c-est/4

 


PRENDRE SOIN DE SON ENFANT INTÉRIEUR

 

TEXTE : Prendre soin de son enfant intérieur

 

Texte inspiré par l’écoute de l’enseignement de Thich Nhat Hanh du 31 décembre 2010, dont une partie traite de l’enfant intérieur. (transcription anonyme - merci pour ce cadeau) 

Notre enfant intérieur est toujours vivant en nous, mais comme il a été jadis blessé, parfois violenté, abandonné, non reconnu dans ses désirs, il a très peur de se manifester. Il vit dans le passé enfermé dans le souvenir et la trace de ses blessures.


Renouer le lien avec lui, le rassurer

Il nous appartient d’entrer en contact avec lui d’abord pour le rassurer, lui dire que l’on est là pour lui, pour prendre soin de lui, d’elle, puis pour écouter sa souffrance .

Soyons patient et persévérant, car nous l’avons si souvent négligé, ou alors lorsque nous sommes revenu vers lui nous étions encore trop fragile pour le sécuriser, nous l’avons laissé désemparé et il ne fait plus confiance à personne.

Parlons-lui comme nous parlerions à notre propre enfant :
« Petit garçon, petite fille, Je sais que je t’ai trop longtemps négligé(e), mais aujourd’hui je suis là pour toi. Parle- moi de toi, parle moi de ta souffrance, de tes peurs, de tes besoins, de tes désirs. Je te promets de prendre chaque jour du temps pour revenir vers toi ! »


Ecouter sa souffrance


« Mon enfant je suis vraiment là pour toi ! Parle-moi de toi !

« Je sais que tu vis toujours dans le souvenir et la peur du passé, car à cette époque tu étais seul(e), fragile, vulnérable, abandonné(e) sans aucun moyen de te défendre.

Tu as dû mettre en place une carapace en toi et autour de toi pour te protéger, et pendant tout un temps cela t’a permis de survivre, mais au prix de combien de souffrances !

Aujourd’hui ces moyens de défense ne te sont plus utiles et sont même devenus un obstacle à ta vie, à notre vie »


L’assurer de notre compréhension et de notre compassion

« Aujourd’hui enfin, j’entends et je comprends ta souffrance et je suis plein de tendresse et de compassion pour toi. Avec toi, j’embrasse ta souffrance !
avec toi, j’accepte ce qui a été,
avec toi, j’accepte ce qui ne fut pas et que nous aurions aimé avoir, recevoir, vivre ! ;
avec toi, je confie à la terre ces blessures afin qu’elles deviennent le compost de notre éveil !
Je ne te juge pas, je t’accepte et je t’aime tel(le) que tu es ! »


L’inviter à s’installer dans le présent

L’assurant de la sincérité de notre amour pour lui, pour elle, nous allons l’inviter à quitter la prison du passé pour revenir dans l’ici et le maintenant :

« Mon petit, ma petite si tu le veux, nous pouvons mettre fin à ces souffrances et guérir les blessures du passé, mais pour cela tu dois accepter de quitter l’enfermement du passé.

« Rejoins-moi dans le moment présent !

« Regarde, je suis adulte maintenant, un peu plus solide et un peu plus aimant, animé par l’énergie de la pleine conscience.

« Regarde ! tu ne risques plus rien, nous ne risquons plus rien.

« Avec moi tu n’es plus vulnérable ; nous avons maintenant les moyens de nous protéger, nous avons la lumière du Dharma qui nous guide, la protection du bateau de la Sangha qui nous porte »

«Mon enfant, mon petit, ma petite… ( je nomme mon prénom)

je m’engage à être désormais pour toi le bon père, la bonne mère que tu aurais aimé avoir et je t’assure de mon amour ; je ne t’abandonnerai plus jamais !

Je vais écouter tes besoins, prendre soin de toi, et t’aider à grandir en moi ;

« Prends ma main, et ensemble avec la Sangha, gravissons la colline de la décennie, marchons ensemble dans la Terre Pure, dans le Royaume de Dieu ! »

« Ouvre les yeux et le cœur, instant après instant, contemple avec moi les merveilles de la vie : la pleine lune, les vagues sur la mer et le perce neige dans le pré, écoute le chant du merle et le murmure du ruisseau, déguste ce thé délicieux, sens la caresse du vent doux sur ta peau ! .

« Découvre avec moi le bonheur d’aimer et de se laisser aimer,
Laisse-toi surprendre, étonner, émerveiller à chaque instant !

« Ose la vie ! ose entrer dans la liberté et l’amour !
Ose avec moi, rire, chanter et danser la vie qui s’offre à nous dans toute sa nouveauté ! »

Rappelons-lui cela chaque jour afin qu’il ose revenir dans le moment présent et qu’il réalise qu’il ne risque plus rien. Qu’il découvre ainsi la joie de vivre.

Rappelons-nous que le Bouddha, comme l’enfant blessé sont toujours là, vivants et disponibles en nous et que nous pouvons les inviter et leur parler à chaque moment.


Que faire lorsque nous sommes désespérés et que nous ne sentons pas la présence de l’enfant intérieur ? 
 


Nous traversons parfois des moments où nous sommes dans la confusion et le désespoir ;
Dans ces moments là, nous ne sentons pas en nous la présence de l’enfant intérieur, où si nous la sentons, nous ne savons que faire et que lui dire.

Nous avons du mal à entendre parler « d’arroser nos graines de joie »
Je crois que la première chose à faire est de reconnaitre et d’embrasser avec bienveillance cet état de souffrance, de nous donner de l’empathie.

Nous pouvons ensuite parler de ce que nous ressentons à cet enfant pour l’instant muet :

 

« Petit enfant , je ne sens pas ta présence en moi et j’en souffre ; je me sens désespéré et dans la confusion. Je me sens vide de moi, vide de toi, et pourtant je sais que tu es toujours vivant quelque part en moi ! »

« J’accepte que tu fasses silence en moi,
car je sais que ce silence traduit ta peur et ta souffrance,


« je dis oui à ce silence de toi et j’accueille avec tendresse notre souffrance commune

 

Je ne peux pas pour l’instant t’apporter joie et réconfort car je suis trop mal pour ça ; »
 

« Tout ce que je peux t’apporter, c’est ma vraie présence ;
« petite fille, petit garçon , il faut que tu saches que je suis là pour toi ! »

 

« Sur ce chemin dans la nuit, je m’engage à être la vigie sur le bateau ,
à tenir la barre sans savoir où est la terre et où sont les récifs. »


 

« Petite fille, petit garçon, je m’engage à être la sentinelle qui tiens la torche allumée dans la nuit de tempête.

Et de maintenir vivante l’énergie de la pleine conscience,
pas à pas, instant après instant ,
Inspiration après expiration,
me souvenant que tout ce que je cherche est là déjà,
me souvenant que tout est impermanent,
que le calme remplacera la tempête,
et que l’aube succèdera à la nuit »

« Je te promets d’être là vivant(e) pour toi, à guetter patiemment la venue de l’aube,

 

et pour t’accueillir lorsque tu te manifesteras »

 

Source :

http://pissenlitsgenereux.blogspot.fr/

Voir les commentaires

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
commentaires

Girl Gift Template by Ipietoon - Hébergé par Overblog