par Françoise L. Marc
Quelques rémèdes homéopathiques :
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Édition Septembre 2011
A propos de l’impatience, je n’ai pas à chercher loin. Si chez moi tous les hommes étaient calmes, de grand-mère, en mère, en filles, toutes les femmes de ma
famille sont ou étaient impatientes, actives et toujours pressées. Moi y compris.
Je me suis longtemps persuadée que les femmes ont l’excuse d’avoir mille listes dans la tête de choses à faire, de rendez-vous, de courses, ce qui est vrai, surtout
pour la femme qui travaille à l’extérieur et qui a des enfants. Mais en y pensant bien, j’ai connu des mères de famille nombreuse qui faisaient tout tranquillement.
L’impatience se manifeste en général :
-lorsqu’une personne attendue est en retard,,
-quand la file d’attente à la banque ou à la poste dépasse 4 personnes,
-quand le flot des voitures s’écoule trop lentement,
-quand la commande au restaurant met plus de 15 minutes à arriver,
-quand le bus ou le taxi n’est pas là après 1 minute.
Le pire étant l’attente dans les embouteillages.
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Dans l'état d'impatience, nous sommes hors de nous-mêmes. Nous projetons très loin notre énergie, nos pensées, dans un futur désiré, croyant que nous allons ainsi ramener plus vite ce que nous espérons. Ici je ne résiste pas à faire un clin d’œil à ce beau verbe espagnol « esperar », qui signifie aussi bien attendre qu’espérer.
Ces pensées si loin projetées, nous laissent démunis d'une partie de nous-même, et de notre présent. Nous sommes déséquilibrés, et comme toujours, chaque fois que cette situation se produit nous n'attirons plus aussi bien les bonnes conditions extérieures, celles justement que nous voudrions. Le résultat est le contraire de ce que nous souhaitons.
Qui ne connaît le phénomène fameux de l'attente du dernier invité pour passer à table. C'est au moment où on décide de ne plus l'attendre et de commencer sans lui qu'il arrive.
Lors d’un séminaire de soins énergétiques que je suivais il ya quelques années, on nous a demandé quelles étaient dans nos attitudes, celles qui nous dérangeaient. Puis venait une méditation visualisation afin d’intégrer notre désir de guérison. Je fis donc une méditation visualisation de la patience et revint chez moi.
Dans les jours qui suivirent, chaque fois que je prenais ma voiture pour un trajet habituel, je tombais sur un embouteillage. J’essayais une voie de dégagement,
embouteillée aussi.
J’arrivais au bureau et racontais mes mésaventures, ce qui faisait rire tout le monde et j’en riais avec eux, car mon impatience était bien connue et chacun avait
saisi que j’étais entrain de prendre ma leçon de patience, et qu’au plus vite je la prendrais au plus vite les embouteillages s’éclairciraient. Cela dura une semaine.
Pour lutter contre l'impatience nous devons revenir au moment présent et en tirer profit. C’est ce que je m’efforçais de faire en vivant le moment et non le futur.
En regardant les maisons, les gens, la rue, la couleur du ciel, en écoutant de la musique que j’aime, et en observant, simplement.
En effet étant toujours dans l’urgence je ne prenais pas le temps d’observer mon environnement, et je m’étonnais souvent de la construction d’un nouvel immeuble construit depuis …10 ans!!
J’eus une autre leçon cette même année. Ma nouvelle collaboratrice était une personne qui ne travaillait bien que dans le calme et la durée. Dès que je lui demandais de faire quelque chose en urgence, elle commençait à s’angoisser et à tout faire de travers. Je vis bien que j’avais choisi cette personne pour m’apprendre à être zen.
La patience nous donne une chance d'apprendre quelque chose plutôt que d'user notre système nerveux à trépigner sur place, et de rider notre visage dans des
contractions d’anxiété, car à moins de savoir voler dans l'espace ou dans le futur il n'y a généralement pas de solution autre que d'apprivoiser la....Patience
Autrement dit savourer la seconde que l'on vit.
Savourer la seconde que l'on vit, apporte aussi le respect de toute chose. Chaque "autre élément" est constitué au départ de la même énergie que la nôtre. Cet "autre élément" nous sert, et si nous le respectons et le remercions d'être là pour nous il nous servira encore mieux. N'apprécions nous pas nous-même d'être respecté pour notre valeur ?.
C'est cela la patience. Pendant que j'attends, je peux apprendre à attendre. ÊTRE ce n'est ni FAIRE ni AVOIR. On peut exister dans l'attente.
Lorsque j'étais très jeune une phrase de mon grand père m'avait intriguée, il disait : "l'homme ne sait conjuguer que les verbes Avoir et Faire, il a oublié la conjugaison du verbe Etre". Je trouve encore sa concision superbe.
Cet exemple nous prouve encore une fois que notre vie n’est que le reflet de nous-même, de ce que notre âme est venue apprendre.
Rien n’est de la faute de….à cause de…ou grâce à, si ce n’est de nous-mêmes.
Cela ne nous rend pas fautifs non plus, au diable la culpabilité. Cela nous demande d’adapter notre conduite aux désirs de notre âme, écouter ses besoins. Je
crois que notre âme cherche toujours à progresser vers un bien-être supérieur, pour le bien-être général.
Et pour les impatients pathologiques, qui n’apprécient pas ce trait de leur caractère ayez toujours sur vous un tube de granules homéopathiques
d’Argentum Nitricum. 3 granules vous aiderons à prendre patience.
Françoise Ludivine Marc
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