De la femme sacrifiée
à la femme sacrée
Quel rôle d'initiatrice de la femme?
Comme une douce caverne, est la matrice de chaque femme, ou patiemment attend, lové comme un serpent, une belle Déesse. Cette Déesse est sans âge, parfois vieille sage ou mère de compassion, parfois jeune flamme ou brasier ardent, elle est la gardienne des valeurs sacrées du féminin.
Elle seule sait faire rimer Amour avec toujours, car celui qu'elle incarne est libre. Il vole avec les ailes du partage, se nourri de respect et de lumière et se pose sur les branches de la créativité. Elle peut être douce et compatissante, ferme et intransigeante, sans jamais être mièvre. Sa puissance est infinie car la mort et la vie sont pour elle deux amies.
Au-delà de toute dualité, les mots bien et mal n'ont pour elle aucun sens, ni même la culpabilité. Seul le grandir en AMOUR compte, et toute expérience vécue dans sa totalité, peut une fois intégré, en être l'opportunité
Elle connaît de la souffrance toutes les racines, et sait que l'une des plus tenaces est liée aux situations inachevées, car elle nous laisse sous l'emprise d'un mental affamé.
Sans cesse il nous tourmente avec cette leçon incomprise, et comme une araignée, il tisse au fil de ses doutes, des bandelettes pour nous momifier dans l'attente de finaliser cette expérience inachevée. Desséchés, nous sommes condamnés pour l'éternité, à finaliser l'expérience, car seul le fruit de son enseignement sera nous libérer. Le mental enfin rassasié, relâche son emprise et nous laisse la liberté de savourer notre nouvelle capacité à s'aimer et à aimer.
La Déesse connaît notre histoire depuis la nuit des temps, elle nous suit dans notre cheminement, et respectueuse de notre liberté, n'intervient que si nous le lui avons demandé. Mieux que quiconque, elle sait que nous choisissons toutes nos expériences de vie, pour intégrer les enseignements restés en suspens.
Elle sait aussi que les expériences que nous attirons, ne sont pas en rapport avec ce que nous méritons, ni même ne sont les seules susceptible, de nous enseigner la leçon. Mais elles sont plutôt le reflet de ce que nous croyons mériter, des punitions que nous pensons devoir nous infliger, comme seules capables de nous enseigner.
Patiemment elle attend, que lassé de cheminer sous les coups de fouets de la souffrance, sur les routes sinueuses de la peur, nous prenions le temps de nous asseoir, et de nous aimer assez, pour enfin s'autoriser à l'écouter. Alors, par elle, nous serons guidés sur la voix de l'acceptation, de la non résistance, parsemée de fleurs ou les leçons sont apprise dans la joie et la pleine conscience, l'effort et la grâce.
Au plus profond de notre caverne sommeille notre Déesse, mais des éboulis de pierres nous cachent l'accès de ce lieu, oh combien sacré ! Son souffle, vient régulièrement nous caresser, et dans nos songes, son appel à être réveillée, attise notre créativité.
Mais, encore trop souvent victimes de nos contes de fée, nous attendons en vain le prince charmant, qui de la grotte, viendra déblayer l'entrée, pour venir l'éveiller d'un doux baiser.
Or, le seul prince charmant, assez brave pour entreprendre ce voyage, ou les secrets de l'Amour lui seront révélés, est celui qui, par la Déesse initiée, aura été sacré chevalier. Celui dont le cœur n'a pas encore été fécondé, reste sur les terres infertiles de l'Amour non initié, et aussi charmant soit il, perpétuel conquérant, il court indéfiniment, accumulant toutes sortes de territoires, sans parfois même prendre le temps, de s'y reposer, de les respecter, de les savourer et de les honorer.
Dans cette quête sans fin, sous la soumission à ses acquisitions, pris au piège de l'inachevé comme un esclave, il sera momifié.
Si le secret qu'elle porte, n'a pas été par l'Amour révélé, une conquête, aussi prestigieuse soit elle, ne peut être source de satisfaction, de sérénité et de liberté.
Ce genre de prince est juste capable de faire exploser l'entrée de la caverne, d'offrir à la Déesse endormie une danse endiabler, pour très vite, sur sa couche la reposer, sans avoir même pris le temps de vraiment l'embrasser, et encore moins celui de l'écouter. Il repartira au galop, sans voir que dans sa précipitation, il a déclenché un écroulement, obstruant plus encore l'accès à la grotte sacré.
C'est au fil des siècles, que c'est peu à peu refermé, sous les murs des mensonges sans cesse renouvelés, le secret par la femme révélé, de la puissance d'Amour.
Il s'est vu être tristement remplacé, par l'amour de la puissance de la peur "en saigné".
Est-ce au temps des cavernes, que pour mieux être protégée par l'homme, et protéger son bébé, la femme a voilé sa puissance, et affiché sa vulnérabilité ?
Est ce la crainte de cette puissance, manifesté par la maternité, ou encore la capacité a vivre comme des vagues, plusieurs orgasmes d'affilées, ou tout simplement, cette infinie capacité à aimer, qui à poussé l'homme a abuser de ce pouvoir, qui lui avait été donné ? Cette crainte, ne la t'elle pas aveuglé sous le glaive rougit de l'orgueil, pour ignorer un sentiment d'infériorité, face à un mystère de toute beauté ? Et pris au piège de la peur, n'a-t-il pas choisit de soumettre, et de nier le féminin sacré ? La peur et sa soeur l'ignorance, voilà les seules responsables, de tant de siècles de violences, et de souffrance.
Encore à notre époque, même au cœur des pays, dit les plus civilisés, persiste l'esclavage du féminin sacré.
Quoique maintenue dans des formes parfois plus subtiles, il reste néanmoins toujours aussi aliénant. Sur la scène politique, les rares femmes présentes, sont celle qui ont mis de côté les valeurs du féminin, pour devenir aussi fourbes et féroces, que ceux qui maintiennent leur pouvoir sous la coupe de la peur.
Il en est de même dans le monde des affaires. Le contrôle, fils de la peur, est la valeur suprême qui règne à tous les niveaux dans nos sociétés.
L'extase, la joie, ou l'envie de vivre, enfants de liberté, s'en trouvent bien mal menés. La liste est longue des discriminations, et des oppressions subie par la femme, et elle touche tout les secteurs d'activités
Aucune religion ne lui a donné les mêmes droits d'expression qu'aux hommes .Sa place dans l'histoire de l'humanité, a toujours été, reniée ou dévalorisée.
Les violences, et les humiliations subie, sont, et la soumission ou elle est maintenu, depuis des siècles, est presque considérée comme normal, et pas seulement par les hommes.
Nos Féministes, avec les plus belle intentions de liberté et d'égalité, se sont battues pour que nous ayons les même droits que les hommes, sans même se rendre compte, qu'elle donnait ainsi encore plus de valeurs, aux activités masculines, et ne favorisait pas la reconnaissance des valeurs féminine.
N'aurait il pas été plus judicieux, de se battre pour que le statut de mère au foyer, soit reconnu, et rémunéré, comme tout autre activité, et ceci n'est qu'un exemple, parmi tant d'autres, qui montre que la femme elle-même, en toute inconscience, maintient cet esclavage, en dévalorisant les valeurs sacrées de sa féminité.
Si nous prenons le temps d'examiner, avec lucidité, le miroir que nous offre le lac des jugements portés sur les valeurs associées au féminin sacré, nous verrons sans l'ombre d'un doute, qu'il n'est en fait qu'un marécage de mensonges créé pour nous dévaloriser.
N'est il pas insensé de nous nommer le sexe faible, alors qu'une femme peu surfer sur les vagues d'orgasmes consécutifs, qui non cesse de la vivifier, pendant que l'homme non initié, après la première vague, doit sur le sable se récupérer! N'est il pas inconcevable que toutes qualités, comme la gentillesse, la générosité, le partage ou l'humilité, en lien avec notre capacité à aimer, soit considérées comme un signe de faiblesse, de vulnérabilité!
C'est pourtant sur la voix de l'acceptation de cette vulnérabilité, et à la source même de notre capacité à aimer, que nous connectons la plus puissante des forces! C'est dans notre ventre, que la bombe a été placée, et c'est là qu'il nous faut retourner, pour la désamorcer. Seule notre Déesse peut briser les chaînes d'esclaves transmises par nos mères, et maintenues par nos pères, et par la même, nous révéler initiatrices.
Libérée, notre matrice nous offre aussi l'opportunité de donner à nos enfants, une première terre fertile, couvertes de fleurs d'amour et de paix. Ainsi nourris les neufs premiers mois de leur vie, ils vont naître avec un trésor,
portant l'espoir d'un monde nouveau. Une femme qui aime avec respect son ventre et son sexe, comme une terre sainte, à fait germer chez ses enfants, la capacité à aimer et à respecter la terre, à la sacralisé, et à la préserver Ce voyage vers l'intérieur, qui à chaque pas nous dénude d'une peur, est une vrai révolution, contre nos fausses convictions.
C'est par nos larmes de compassion, que nous éroderons, chacune des pierres, et comme les rochers léchés par la mer, elles prendront la forme de statuts, symboles de nos enseignements vécus. Dévêtu de nos peurs, l'Amour nous offrira sa puissance, pour déplacer, et aligner, chacune de ses sculptures, créant ainsi, comme dans un temple, un défilé, nous invitant à aller au cœur de la grotte, ou attend notre Déesse depuis bien longtemps.
Notre masculin intérieur par ces efforts révélé, comme un chevalier dévoué, au service de sa bien aimée, prendra sa juste place. Ensemble, main dans la main, réconciliés, vous pourrez aller réveiller la Déesse, tout en délicatesse, avec un doux baiser.
Alors, elle vous révèlera peu à peu, à tous vos dons de femme initiatrice. Vous deviendrez à la fois la porte et la clef, le miroir magique ou chacune et chacun, pourra trouver la faille qui lui donne l'accès, au plus profond de ces secrets...
Vous serez celle qui accueille et accompagne sans jamais diriger, celle qui révèle et incite à persévérer, sans jamais nommer, car par la Déesse nourrie, et enseignée, de l'attente et du besoin de reconnaissance vous serez délivré, et du jugement préservé .Vous incarnerez celle qui, au service de l'amour, nous transporte d'Eros à Agapé Les rencontres ne seront plus appelées, par un vide à combler, mais par une plénitude à partager.
Vous sonnerez l'appel, au souvenir constant, qu'entre ciel et terre, cascade lumineuse et geyser d'amour se mêlent et s'emmêlent pour nous offrir un nectar sans cesse renouvelé, qu'à chaque instant, nous pouvons savourer, quant à la présence, on apprend totalement à s'abandonner. A célébrer joyeusement la vie, par votre être nous serons conviées...
Vous pourrez alors inviter l'homme à venir traverser le temple, dans lequel chacune des statuts lui comptera l'histoire du féminin et du masculin, de leurs combats stériles, à leur réconciliation possible. Par chacune de ses statuts, il sera convié au voyage intérieur, au-delà du marais des mensonges destructeurs, dans un palais de glace vers les hautes cimes, ou leur énergie féminine, attend d'être délivré de leurs peurs.
Sur le chemin, par son âme accompagné, il verra germer, et fleurir jusque dans son cœur, les graines du véritable amour de soi. Allongé sur la terre de la caverne, aux pieds des statues, en respirant et en caressant l'humus, il recevra l'enseignement de l'humilité. Alors, la Déesse lui offrira le feu du pardon pour forger son épée de lumière.
C'est armé de son courage, de sa patience et de sa persévérance qu'il entreprendra son voyage. Il devra affronter, et pourfendre ses ombres aux yeux injectés de colère, couvert de manteaux d'orgueil, chaussées de doute, et aux cœurs chargés de peur, brandissant des épées de culpabilité
Comme une onde sans cesse renouvelée, la Déesse l'aura encouragé, guidé, soutenu de son infinie tendresse.
Dénudé de son orgueil et libéré de sa peur, l'homme aura appris à s'aimer, au cœur même de son imperfection, et à aimer, sans attendre la perfection. Au service de son énergie féminine, par sa vaillance libéré, sa puissance,
il offrira, et chacune de ses actions, par son féminin ainsi inspiré, reflètera de l'amour l'éclat immaculé. Il pourra enfin goûter aux saveurs d'éternité, ou tout n'est qu'unité, dans ses unions de cœur à corps, avec la Déesse incarnée.
De l'extase, il sera se délecter, la joie et la vie, il sera célébrer, car dans les bras de la Déesse il aura appris à s'abandonner. Sans regret, il pourra quitter le contrôle, qui vient de la peur, pour entrer dans la maîtrise, née de la confiance. La femme, par la Déesse initié, peut inviter autant ses sœurs que ses frères à faire le voyage, et les guider pour qu'ils trouvent en leur cœur, la clef qui les rendra libres d'aimer.
Tout son être est invitation à ce voyage initiatique Ceux qui ne sont pas prêts à prendre leur billet, l'évitent soigneusement, et la craignent terriblement.
Son principal enseignement est que l'amour, source sacré de vie, est avant tout notre véritable nature, et que la vie n'a pas pour but, de le chercher à l'extérieur de nous pour en être nourri, mais plutôt de le retrouver en nous, afin de l'incarner et de le manifester, pour le voir et le révéler, dans toute forme de vie.
Lucide que jamais, l'homme ne viendra la délivré, du cachot ou il la jeté, pour se rendre aveugle, à la peur qui la rendu aliéné, la femme initiatrice peut être l'instigatrice, d'une révolution, d'un renversement, qui sera le fruit de plus de vie que de morts.
La femme, consciente de la puissance de ses valeurs, pourra définitivement sortir de l'esclavage et prendre sa place. Par la Déesse enseigné, elle aura intégré, que le pardon, est bien plus puissant que toute forme de vengeance.
Elle ne cherchera donc pas à son tour, à dominer les hommes. Subtilement, elle sera les aider à quitter leur condition d'esclavage, aux besoins insatiables de l'égo. Alors, leurs qualités, retrouverons toute leurs beautés, car librement, elles seront mise au service, de l'énergie féminine, et nous pourrons voir naître l'espoir, d'un nouveau monde libre, bâtit sur les valeurs de l'amour.
Elisabeth Lhotellier
« La Déesse est originellement un passage spirituel qui mène au plus profond de notre Âme »
Caitlin Matthews.
Cette expérience est extrêmement révélatrice dans un monde où la valeur du Féminin a encore du mal à être pleinement reconnu, même si je sens que les choses bougent et que les consciences tant chez les femmes que chez les hommes s'ouvrent petit à petit...
Beaucoup de femmes se plaignent de ne pas sentir leur féminité, elles se sentent asexuées ou trop masculinisées, quelque chose leur manque. Depuis leur plus jeune âge leur histoire s'est inscrite à travers leur attitude corporelle ou psychique qui fait partie intégrante aujourd'hui de leur vie d'adulte.
Maltraitées, humiliées, violées, ou simplement niées en tant que petites filles ou adolescentes elles ont perdu cette part d'elles qui se manifeste par des souffrances ou des blocages.
Elles ont peut-être refoulé ces blessures pour survivre, mais cette féminité qui sommeille en elle et qui ne demande qu'à éclore les rappelle à l'ordre dans leur vie quotidienne. L'expression de leur mal-être se manifeste par un manque de confiance, peur, honte cachée, ennuie, tristesse, blocage sexuel, attitude de soumission, recherche de la reconnaissance dans ses relations, au niveau professionnelle ou familial.
Dans un groupe de femmes, avec leurs "sœurs" elles peuvent réparer leurs blessures pour laisser jaillir cette Déesse, source nourricière et créatrice et intarissable qui depuis la nuit des temps anime la femme pour donner du sens à leur vie et aller vers leur épanouissement personnel.
Ce thème est au centre de nombreux stages sur "La Femme Sacrée" qui proposent aux femmes de faire émerger leur dimension créatrice, de retrouver en elles la femme libre et sauvage, d'incarner la beauté du féminin et d'ouvrir la voie d'un amour conscient.
A travers le mouvement, la danse, les cinq sens, la musiques et les sons sacrés... à travers des rituels libérateurs et guérisseurs petit à petit vous faites connaissance avec vous-même, vous découvrez les nombreuses facettes de la Femme en vous et pouvez enfin le sentir et le manifester...
Si vous vous reconnaissez dans ces propos et que vous désirez vous reconnecter avec votre Essence, je vous invite à vivre ce type d'expérience extrêmement transformatrice!
A toutes les Femmes, je vous souhaite de laissez le Féminin Sacré pleinement s'exprimer à travers vous !
http://siaway.blogspot.com/
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